Majed Najdat Andar de Syrie avec deux de ses trois enfants (de gauche à droite) Sina et Salina.Kirkenes : Majed Najdat Andar de Syrie avec deux de ses trois enfants (de gauche à droite) Sina et Salina. Photo : Torstein Bøe / NTB scanpix

L’UDI évalue si les demandeurs d’asile du camp West à Kirkenes doivent être déplacés vers d’autres centres d’accueil en attendant une clarification des autorités. La Norvège ne peut pas envoyer les demandeurs d’asile en Russie sans être sûre de ce qui les y attend, dit l’ONU.

Le Syrien Majed Najdat Andar, sa femme et leurs trois enfants attendent dans un centre d’accueil depuis plus d’une semaine une clarification du sort de la famille. Ils font partie des 74 demandeurs d’asile déboutés qui attendent dans le camp qui devait à l’origine servir d’hébergement pour un maximum de deux jours.

– Ce n’est pas ma décision, c’est entre les mains des autorités russes et norvégiennes. Nous espérons obtenir une protection pour nos enfants. Nous sommes venus ici en tant que réfugiés, pas pour enfreindre les lois, dit Andar.

– Mais c’est mal d’être ici, c’est comme une prison, dit le Syrien Andar.

Source : NTB scanpix / Norway\.mw