Norvège.Utilisation des téléphones portables et nouvelles habitudes mobiles Photo : Gorm Kallestad / NTB scanpix
La police et plusieurs centres pour victimes de viol disent avoir remarqué une augmentation du nombre de femmes victimes d’abus après avoir rencontré quelqu’un via des rencontres en ligne ou des applications comme Tinder.
Nous avons remarqué une augmentation significative l’année dernière dans la catégorie qui comprend le viol, pour les personnes qui ont établi un premier contact sur Tinder ou d’autres sites de rencontres, a déclaré à VG le commissaire de police Kari-Janne Lid de la section de la police d’Oslo pour les crimes violents et sexuels. En 2014, 29 % de tous les viols signalés à Oslo appartenaient à cette catégorie. L’année dernière, ce chiffre est passé à 40 %.
Ann Helen Lomsdalen, responsable du centre d’agression sexuelle de Fredrikstad, a récemment rendu public dans le journal Fredriksstad Blad et mis en garde contre l’utilisation naïve de l’application de rencontres Tinder.
– On voit plus de cas de viols en lien avec les rendez-vous Tinder. Nous pensons que c’est une tendance effrayante. Il s’est passé beaucoup de choses pendant les huit années où j’ai présidé la réception, a déclaré Lomsdalen au journal VG. Jusqu’à présent cette année, trois cas sur neuf au centre sont en rapport avec des personnes qui se sont rencontrées via Tinder.
– Ce n’est peut-être pas un nombre énorme en soi, mais nous pouvons clairement voir une tendance se former, dit-elle. Le journal a été en contact avec plusieurs autres centres qui ont peut-être remarqué la même tendance.
La porte-parole de Tinder, Rosette Pambakian, a déclaré que la société prenait au sérieux la sécurité des utilisateurs et appliquait des règles strictes, mais qu’elle n’était pas à l’abri des incidents.
Source : NTB scanpix / Norway\.mw
