Premier ministre Erna Solberg.Photo : Terje Bendiksby / NTB scanpix
Le Premier ministre Erna Solberg n’engagera aucun contact direct avec les autorités américaines pour exprimer le point de vue de la Norvège sur l’interdiction d’entrée.
Solberg souligne qu’elle a fait part de ses réflexions à travers les médias, et elle répète le message selon lequel tous les pays devraient aider les personnes qui ont fui leur foyer. Elle n’a rien de plus concret.
– Nous en parlerons dans les conversations que nous aurons éventuellement, mais aucune réunion n’est prévue pour le moment, dit Solberg.
La gauche socialiste se tourne vers la Suède
En Suède, le chargé d’affaires américain a été appelé lundi à rencontrer la ministre des Affaires étrangères Margot Wallström pour entendre ce qu’en pense leur gouvernement.
Maintenant, la Norvège devrait faire de même, a déclaré le chef du parti SV, Audun Lysbakken, qui a demandé au gouvernement de faire passer un message clair sur le point de vue de la Norvège et a affirmé que l’interdiction d’entrée pour les réfugiés et les résidents de sept pays musulmans doit être levée.
Il n’est cependant pas nécessaire de convoquer une réunion avec l’ambassade américaine, selon Solberg.
– Nous avons une idée de la manière de gérer cela à l’avenir, dit-elle, sans expliquer en détail.
Brende répond au Parlement
La question sera cependant soulevée au Parlement. Le ministre des Affaires étrangères Brende participera mercredi à « l’heure des questions spontanées » pour répondre aux questions sur les relations de la Norvège avec les États-Unis à la lumière du leadership du président Donald Trump.
Source : NTB scanpix / Norway.mw
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