Les femmes très instruites et d’origine étrangère font l’objet d’une discrimination systématique sur le marché du travail, selon une étude de l’Université d’Agder.
Les immigrants sont encouragés à apprendre la langue et à recevoir une éducation. Mais même pour ceux qui ont fait des études supérieures – et de préférence de bonnes notes – l’origine les fait subir une discrimination, écrit NRK.
La chercheuse May-Linda Magnussen est une spécialiste du genre, de l’égalité des genres et de la discrimination et est à l’origine de la recherche. Elle a interviewé un grand nombre de femmes diplômées de l’enseignement supérieur et d’origine étrangère.
« Je m’énerve quand je vois la discrimination systématique à laquelle ils sont exposés », dit-elle. On estime que 25 pour cent des immigrants ayant un niveau d’études élevé n’atteignent pas les cycles de candidature.
« Nous devons développer des outils ciblés pour répondre aux enjeux d’égalité et de diversité », explique Merethe Anette Ryen, chargée de mission pour une vie professionnelle équitable à la commune départementale de Vest-Agder. Dans la lutte contre la discrimination et le harcèlement, les comtés d’Agder s’efforcent d’obtenir un système de certification pour les employeurs.
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