Les combattants étrangers se verront refuser le retour en Norvège

Le ministère norvégien de la Justice et de la Planification d’urgence envoie des instructions au Service de sécurité de la police (PST) et à la Direction des affaires étrangères (UDI) sur la manière de traiter les questions concernant les intérêts nationaux fondamentaux en rapport avec les étrangers (combattants étrangers) des zones de conflit en Syrie et Irak.

« Les étrangers titulaires d’un permis de séjour en Norvège – qui ont quitté la Norvège et ont participé à l’EIIL – ne sont pas les bienvenus en Norvège. Les intérêts nationaux fondamentaux indiquent que ces personnes – qui ont voyagé et séjourné dans des zones de conflit en Syrie et en Irak en relation avec le conflit – ne pourront pas retourner en Norvège », a déclaré le ministre norvégien de la Justice et de l’Immigration, Jøran Kallmyr (FrP) , États.

« Les citoyens norvégiens qui ont quitté la Norvège – et ont fait un choix actif de soutenir l’EIIL – doivent s’attendre à être poursuivis s’ils tentent de retourner en Norvège », ajoute le ministre de la Justice.

Réunion de famille

Le Service de sécurité de la police (PST) informe la Direction de l’immigration (UDI) de tous les cas qu’il identifie concernant des étrangers qui ont séjourné dans les zones de conflit en Syrie ou en Irak en relation avec le conflit, et qui sont affiliés à la Norvège par des séjours antérieurs ou famille. Cela s’applique à la fois à ceux qui ont participé aux combats et à ceux qui ont eu un rôle civil, par exemple, les femmes qui ont été responsables des enfants et des foyers. Ceci, d’ailleurs, s’applique également à ceux qui ont disparu, tant qu’il n’est pas établi avec certitude qu’ils sont morts.

L’UDI soumet les cas pertinents au ministère norvégien des Affaires étrangères (MAE) conformément aux routines standard.

« Les combattants étrangers non norvégiens ne bénéficieront pas du regroupement familial avec des enfants citoyens norvégiens. Nous ne leur donnerons pas la possibilité de voyager en Norvège », conclut Kallmyr.


Portée supplémentaire

La soumission de l’UDI au MAE doit également inclure une évaluation de la question de savoir si d’autres entités juridiques – autres que les intérêts nationaux fondamentaux – sont applicables pour refuser le séjour.

Cela peut notamment inclure :

  • Révocation du titre de séjour temporaire
  • Décision d’expiration d’un titre de séjour permanent
  • Révocation d’un permis de séjour en tant que réfugié
  • Expulsion conformément aux dispositions relatives à l’expulsion d’une personne relevant des dispositions d’exclusion de la convention sur les réfugiés
  • Expulsion en vertu des dispositions relatives à l’expulsion d’un étranger qui a enfreint le chapitre 18 du Code pénal norvégien
  • Révocation des documents de voyage

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