Biélorussie LoukachenkoLe président biélorusse Alexandre Loukachenko s’adresse à un forum des femmes à Minsk, en Biélorussie, le jeudi 17 septembre 2020. La décision du président Alexandre Loukachenko de fermer les frontières avec la Pologne et la Lituanie souligne son affirmation répétée selon laquelle la vague massive de protestations est motivée par le West et vient au milieu des critiques croissantes des États-Unis et de l’Union européenne. (TUT.by via AP)

La Norvège fait partie des pays qui ont lancé le mécanisme de l’OSCE, appelé mécanisme de Moscou, qui ouvre la voie à des enquêtes sur d’éventuelles violations des droits de l’homme en Biélorussie.

Le groupe de 17 pays de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a activé le mécanisme lors d’une réunion à Vienne, en Autriche. Outre la Norvège, le Royaume-Uni, la France et les États-Unis font partie des pays qui ont soutenu l’enquête, écrit Reuters.

L’OSCE a déjà proposé une médiation entre le gouvernement et l’opposition en Biélorussie, ce qui a été rejeté par les autorités du pays.

Dans un communiqué, les membres de l’OSCE ont déclaré que les autorités biélorusses avaient systématiquement suivi ceux qui souhaitaient engager le dialogue et préféraient continuer à réprimer les manifestations.

La dernière fois que le mécanisme dit de Moscou a été activé, c’était en 2018, lorsque d’éventuelles violations des droits humains en Tchétchénie ont fait l’objet d’une enquête.

Au moins 7 000 manifestants ont été arrêtés dans le cadre des grandes manifestations en Biélorussie après les élections controversées du 9 août.

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