Une nouvelle étude du Bureau de l’Auditeur général montre que les enfants sont placés dans des institutions de protection de l’enfance sans suffisamment d’informations sur leurs besoins.

Le fait que les besoins des enfants ne soient pas correctement cartographiés peut conduire à un mauvais choix d’institution et à des relocalisations involontaires ou des services institutionnels qui ne sont pas adaptés aux enfants.

L’enquête montre que six enfants sur dix déménagent au moins une fois après avoir été placés dans des institutions de protection de l’enfance. Au total, 12 % ont déménagé quatre fois ou plus.

En décembre 2019, 774 enfants vivaient dans des institutions de protection de l’enfance.

« Le fait que les besoins de plusieurs de ces enfants ne soient pas correctement cartographiés peut avoir de graves conséquences pour la vie future des enfants en question », a noté le vérificateur général Per-Kristian Foss.

Le service de protection de l’enfance doit mettre l’accent sur ce qui est dans l’intérêt supérieur de l’enfant lors du choix des mesures.

Suivi insuffisant de Bufetat

Le séjour en institution devrait contribuer à offrir aux enfants un environnement sûr, des opportunités de développement, une meilleure qualité de vie et des changements positifs et durables dans la vie.

L’enquête montre que le suivi de l’Agence de l’enfance, de la jeunesse et de la famille (Bufetat) n’a pas été suffisant pour assurer le développement de tous les enfants dans les institutions de protection de l’enfance.

« Le fait que le suivi de Bufetat ne soit pas suffisant pour assurer le développement et l’avenir de tous les enfants qui sont dans des institutions de protection de l’enfance est grave. Le manque de documentation des placements dans des institutions affaiblit la sécurité juridique des enfants », a ajouté Foss.

Rapports insuffisants

L’enquête montre, par exemple, qu’il existe peu de documentation et de rapports sur le développement de chaque enfant.

Les institutions rendent rarement compte du traitement que les enfants peuvent recevoir et de la manière dont les dispositions sont prises pour que les enfants reçoivent des soins de santé mentale.

Selon le Bureau du vérificateur général, la documentation est importante pour choisir les bonnes mesures pour l’enfant et son avenir.

L’absence de rapports sur l’enfant rend difficile, par exemple, l’évaluation du développement de l’enfant et la mise en œuvre des mesures correctives nécessaires.

Dans de nombreux cas, le résultat du placement n’est pas évalué.

Source : NTB / Bureau de l’Auditeur général / Norway.mw