Anders Skonhoft écrit beaucoup de choses correctement et raisonnablement sur la croissance du parc de voitures particulières à DN le 27 décembre. Il y a plusieurs raisons d’avoir un regard critique sur le trafic automobile : bruit, usure de la route, pollution par la poussière, accidents, problèmes de congestion dans les zones urbaines. Tout cela s’applique indépendamment du carburant et des émissions telles que les gaz à effet de serre et autres polluants atmosphériques.

L’analyse du cycle de vie des voitures particulières, y compris les voitures électriques, doit également être incluse dans le calcul.

L’image peinte dans le message de Skonhoft doit encore être complétée. Entre autres, il écrit que « L’émission de gaz à effet de serre de tout le trafic routier est plus élevée qu’il y a 20 ans ». Précisément : tout trafic routier. Mais le reste du message de Skonhoft ne concerne que le parc de voitures particulières.

Il convient ici de rappeler que si les émissions des voitures particulières représentaient 68 % des émissions totales de CO du trafic routier2-des émissions en 1990, la proportion était tombée à 48 % en 2021. Au cours de cette période, les émissions totales des voitures particulières ont été réduites de 18 %, passant de cinq à un peu plus de quatre millions de tonnes de CO2-équivalents.

La réduction des émissions s’est produite malgré une population qui est passée de 4,2 à 5,4 millions de personnes, une augmentation presque incroyable du revenu réel par habitant de 70 à 80 % et une augmentation du parc de voitures particulières de 1,6 million en 1990 à 2, 9 millions voitures au tournant de l’année précédente.

Bien avant que les voitures électriques ne représentent une part notable du parc de voitures particulières, l’efficacité énergétique accrue des voitures à essence et diesel avait conduit à la stabilisation et à la baisse des émissions des voitures particulières.

Les émissions du transport routier de marchandises, des poids lourds et des camionnettes, en revanche, ont augmenté de 90 % entre 1990 et 2021, passant de 2,3 à 4,4 quatre millions de tonnes de CO2-équivalents, selon les statistiques de Statistics Norway et de l’Agence norvégienne de l’environnement.

Oublier ce facteur décisif lorsque l’on regarde les émissions du trafic routier donne une image complètement trompeuse de l’évolution à ce jour et non des moindres des défis à venir.(Conditions)Copyright Dagens Næringsliv AS et/ou nos fournisseurs. Nous aimerions que vous partagiez nos cas en utilisant des liens, qui mènent directement à nos pages. La copie ou d’autres formes d’utilisation de tout ou partie du contenu ne peuvent avoir lieu qu’avec une autorisation écrite ou dans la mesure permise par la loi. Pour plus de termes voir ici.