Dans la lutte contre Facebook et Google, les entreprises médiatiques demandent au Storting d’envisager la mise en place d’une taxe spéciale pour les géants internationaux selon le modèle britannique.

Selon un rapport de l’Autorité norvégienne des médias, les deux tiers des revenus publicitaires des maisons de presse norvégiennes ont disparu en dix ans, et une grande partie de l’argent va à des géants mondiaux comme Facebook et Google, écrit Klassekampen.

Dans plusieurs déclarations de consultation, les maisons de presse ont exigé des conditions de concurrence égales et que les joueurs agissant au-delà des frontières nationales soient imposés en Norvège sur leurs revenus norvégiens.

L’association des entreprises de médias (MBL) fait référence au Royaume-Uni, qui a introduit un impôt de 25 pour cent sur les bénéfices transférés aux entreprises sans réel chiffre d’affaires.

Selon MBL, cela rapportera aux Britanniques environ 4 milliards de couronnes de recettes fiscales cette année.

Traduit dans les conditions norvégiennes, cela indiquerait un revenu fiscal d’environ 400 millions de couronnes. L’année dernière, Facebook a payé 469 000 Nok d’impôts à la Norvège.

« Nous supposons qu’il sera tout à fait possible d’introduire le même type d’impôt spécial en Norvège qu’au Royaume-Uni, qui est probablement lié par les mêmes obligations et conventions fiscales que la Norvège », déclare Bjørn Wisted, responsable de la politique commerciale chez MBL.

Ce coup de pouce fiscal permettra en grande partie de financer ce que souhaite l’industrie des médias et la Commission de la diversité des médias a proposé : une exonération temporaire de cotisation patronale.

© NTB Norway.mw / La Norvège aujourd’hui

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