Le ministre britannique du Brexit, David Davis, a déclaré que la Grande-Bretagne envisageait de devenir membre temporaire de l’Association européenne de libre-échange (AELE).

À la suite d’une réunion à la Chambre de commerce américaine à Washington vendredi, Davis a déclaré qu’une telle adhésion pourrait aider la Grande-Bretagne à ne pas sombrer dans une situation financière potentiellement dangereuse après que le Brexit devienne une réalité », a rapporté le site Politico.

La remarque a été considérée comme une concession inhabituellement concluante selon laquelle les autorités britanniques envisagent d’adopter un modèle norvégien après mars 2019, mais le ministre a ajouté qu’il ne s’agissait pas du régime de transition préféré du Royaume-Uni.

Lors de la réunion aux États-Unis, l’ambassadeur d’Islande à Washington, Geir Haarde, a demandé si Davis avait envisagé de rejoindre l’AELE pour maintenir l’accès au marché.

« C’est quelque chose auquel nous avons pensé, mais ce n’est pas en haut de notre liste de priorités », a répondu Davis, ajoutant que l’adhésion à l’AELE impliquerait deux séries de négociations qui pourraient conduire à un accord de transition pour donner au pays un peu plus de temps.

Les autorités britanniques ont souligné qu’elles préféreraient un accord sur mesure, tandis que les responsables européens considèrent l’AELE comme une solution déjà établie.

L’AELE comprend la Norvège, la Suisse, l’Islande et le Liechtenstein, qui ont tous un large accès au marché unique de l’UE.

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