Samedi, les derniers soldats norvégiens rentrent d’Afghanistan. Sur ce, la contribution norvégienne est terminée. Depuis 2001, 9 200 Norvégiens ont servi dans le pays.

« Bien sûr, il y a un peu de mélancolie, mais ce n’est rien de plus. Nous avons hâte de rentrer à la maison et de revenir pour rencontrer la famille et les amis », a déclaré Erlend, le commandant du contingent des forces spéciales, à la Norwegian Broadcasting (NRK). Pour des raisons de sécurité, seul son prénom est utilisé.

Samedi, le Premier ministre, le ministre de la Défense et le chef du quartier général opérationnel des Forces armées feront la queue à Gardermoen pour recevoir les dernières forces à leur retour en Norvège.

Accueilli par Solberg

Le 14 avril de cette année, l’OTAN a décidé que toutes les forces alliées devaient être retirées d’Afghanistan.

Cependant, le gouvernement norvégien a décidé de prolonger sa contribution à l’hôpital de campagne de Kaboul jusqu’en 2021. Par conséquent, il restera du personnel pour gérer l’effort.

Tous les autres quitteront l’Afghanistan samedi.

« Vide »

L’Unité de réponse aux crises est l’héritage militaire le plus important de la Norvège en Afghanistan.

Les forces spéciales norvégiennes ont établi, entraîné et travaillé avec la force d’urgence afghane à Kaboul.

« Ce qui est très difficile dans la situation aujourd’hui, à mon avis, c’est que l’Etat islamique exploite maintenant le vide qui existe », a noté Erlend.

Critique

La situation est critique dans de nombreux endroits en Afghanistan après que les États-Unis et d’autres pays occidentaux ont commencé leur retrait. Les talibans ont intensifié leurs attaques et conquièrent constamment de nouveaux territoires.

L’une des provinces où les combats ont été les plus féroces est Faryab, dans le nord du pays. Il y a aussi des affrontements à la périphérie de la capitale provinciale Maimana. L’agence de presse DPA a récemment rapporté que la ville était assiégée par les talibans.

Les forces norvégiennes ont eu la responsabilité principale de la sécurité à Faryab de 2005 à 2012. La Norvège a dirigé une force dite de stabilisation, basée à Maimana.

Augmentation de la pression

Les perspectives d’avenir pour l’Afghanistan sont très incertaines.

Le président américain Joe Biden a promis que les forces américaines quitteront le pays d’ici le 20e anniversaire des attentats terroristes du 11 septembre 2001.

Harpviken pense que les talibans continueront d’intensifier la pression militaire et d’exploiter les divisions au sein du gouvernement afghan.

Les talibans tenteront probablement de faire changer de camp certaines parties de l’appareil du pouvoir et d’accepter un nouveau régime islamique.

Source : © NTB Norway.mw / #Norway.mw / #NorwayTodayNews

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