Le taux de chômage enregistré parmi les immigrés est passé de 6,9 ​​% en novembre 2014 à 7,0 % en novembre 2015, tandis que le taux de chômage est passé de 1,9 à 2,1 % dans le reste de la population. Dans l’ensemble de la population, le taux de chômage était de 2,9 % en novembre 2015.

Les immigrés des pays non nordiques d’Europe occidentale ont enregistré la plus forte croissance du chômage enregistré à 0,7 point de pourcentage, tandis que les immigrés d’Afrique ont enregistré une baisse de 1,2 point de pourcentage. De nombreux immigrants d’Europe occidentale travaillent dans le secteur pétrolier, ce qui signifie qu’ils sont particulièrement touchés par les réductions dans ces industries.

Malgré la baisse du taux de chômage, les immigrés d’Afrique ont toujours le taux de chômage le plus élevé, à 11,3 pour cent au 4e trimestre. Parmi les immigrés originaires de pays non nordiques d’Europe occidentale, le taux de chômage enregistré était de 4,1 %. Les immigrés des régions à forte proportion de réfugiés ont généralement un taux de chômage plus élevé que les autres immigrés. La seule exception concerne les immigrants des pays de l’UE en Europe de l’Est, qui sont principalement des travailleurs immigrés. Ce groupe avait le deuxième taux de chômage le plus élevé en novembre 2015, à 8,2 %.

Qui sont inclus dans les statistiques ?
Les chiffres du chômage, qui dans ces statistiques sont basés sur les chômeurs enregistrés auprès de l’Organisation norvégienne du travail et de la protection sociale, ne comprennent que les personnes autorisées à séjourner en Norvège et qui sont enregistrées en tant que résidents en Norvège (dans le registre central de la population). Le grand nombre de demandeurs d’asile arrivés en Norvège à l’automne 2015 n’est pas inclus dans ces chiffres.

Le taux de chômage d’un groupe est calculé comme une part de la population active au sein de ce groupe. La population active est le nombre total de personnes occupées et de chômeurs enregistrés.

Plus d’un tiers des chômeurs sont des immigrés
Au total, 79 200 personnes étaient inscrites au chômage au 4ème trimestre 2015. Parmi celles-ci, environ 29 600 étaient des immigrés, soit une part de 37 % du nombre total de chômeurs. Cette part était quasiment la même en novembre 2014.

Plus d’hommes au chômage
Le taux de chômage enregistré chez les hommes immigrés a augmenté au cours de l’année écoulée, passant de 6,7 à 7,2 %. Parmi les hommes du reste de la population, le chômage est passé de 2,1 à 2,6 %. Chez les femmes immigrées, le taux de chômage est passé de 7,1 à 6,8 % en novembre 2015, alors qu’il est resté stable chez les femmes du reste de la population, à 1,7 %. Les disparités entre les sexes sont principalement dues au déclin économique au sein des industries pétrolières dominées par les hommes.

Augmentation du nombre de participants aux programmes du marché du travail
Au total, 1 861 immigrés de plus ont participé à des dispositifs du marché du travail en novembre 2015 qu’en novembre 2014, ce qui représente une augmentation de 35 % au sein de ce groupe de participants. Les participants non issus de l’immigration ont enregistré une augmentation de 28,6 %. Au total, 7 207 immigrés ont participé à des dispositifs du marché du travail au 4e trimestre 2015, soit 43 % du groupe total de participants. La plupart des participants immigrés venaient d’Asie, d’Afrique et de pays de l’UE en Europe de l’Est.

Chômage plus faible chez les Norvégiens nés de parents immigrés que chez les immigrés
Les Norvégiens nés de parents immigrés constituent encore un groupe assez restreint de chômeurs. Ce groupe constituait 1 072 chômeurs inscrits au 4ème trimestre 2015. Une grande partie de ce groupe est âgée de 15 à 29 ans, et le taux de chômage au sein de ce groupe d’âge était de 4,2 pour cent, soit 3 points de pourcentage en dessous du groupe des immigrés. au même âge (à 7,2 %) et 1,1 point de pourcentage de plus que le groupe d’âge correspondant dans le reste de la population (à 3,1 %).

Au sein du groupe d’âge 15-29 ans, le taux de chômage a diminué de 0,2 point de pourcentage chez les Norvégiens nés de parents immigrés et a légèrement augmenté de 0,1 point de pourcentage chez les immigrés. Dans le reste de la population, le chômage a augmenté de 0,3 point de pourcentage.

Source : SSB / Norvège aujourd’hui