Secrétaire général John Peder Egenæs d'Amnesty International Norvège.Oslo.Secrétaire général John Peder Egenæs d’Amnesty International Norvège. .Photo : Håkon Mosvold Larsen / NTB scanpix

Amnesty estime que la Norvège participe à une tendance internationale « dans laquelle les États cherchent à porter atteinte aux droits humains ». Le traitement des demandeurs d’asile est cité en exemple.
Dans son rapport annuel, Amnesty International a déclaré que les droits de l’homme sont bafoués dans le monde entier, dans de nombreux cas sous des prétextes tels que la protection des intérêts des pays.
L’organisation estime que la Norvège participe de plus en plus à cette tendance internationale.
– Contrairement à notre fière tradition de lutte pour les droits humains dans le pays et à l’étranger, le gouvernement norvégien choisit désormais d’interpréter nos obligations internationales comme des recommandations et non comme des lignes directrices contraignantes, déclare le secrétaire général John Peder Egenæs d’Amnesty en Norvège sur les propres sites Web d’Amnesty Norvège.
Il estime que la rhétorique utilisée et les amendements proposés sur l’asile et les réfugiés, contribuent à l’affaiblissement de l’autorité, entre autres, de l’ONU.
– Les autorités norvégiennes commencent à utiliser une rhétorique similaire à celle des États autoritaires auxquels nous ne voudrions pas être comparés. C’est effrayant. Nous ne pouvons pas simplement laisser s’effondrer les valeurs fondamentales de notre société, déclare Amnesty International.

Source : NTB scanpix / Norway\.mw