Premier ministre Erna Solberg. Photo Håkon Mosvold Larsen / NTB scanpix
La Première ministre Erna Solberg souligne l’importance de collecter des connaissances sur l’extrémisme, afin de mieux initier les contre-mesures appropriées .
Mercredi, le premier centre de recherche au monde sur l’extrémisme de droite, les crimes de haine et la violence politique a ouvert ses portes à Oslo.
– L’extrémisme violent est une attaque contre le gouvernement représentatif démocratique de base, le Premier ministre Solberg (H) depuis la chaire de l’Université d’Oslo.
Solberg espère que la création du centre augmentera les connaissances sur l’extrémisme.
– Le centre est important parce qu’il faut connaître ce genre de mouvement, comprendre leur motivation, s’il y a une grande mobilisation des membres, ou s’il s’agit d’une organisation de base qui est de droite, anti-immigration basée sur des tendances violentes, dit dit le premier ministre.
– Il faut voir comment ils évoluent. Ensuite, nous pouvons commencer les contre-mesures les plus importantes, poursuit Solberg.
Le Conseil de la recherche a alloué 50 millions de couronnes, réparties sur cinq ans. L’Université d’Oslo contribue également avec des fonds.
Le Premier ministre a de grandes attentes pour le centre.
– Si nous avons les connaissances, nous pouvons prendre des mesures telles que s’assurer que les jeunes ne sont pas recrutés dans ce type de mouvements. Il faut leur permettre de critiquer une politique, mais dès qu’il y a un risque de glorification de la violence, ou d’utilisation de la violence comme outil politique, alors elle passe en territoire Criminel, et il faudrait combattre son existence.
Source : NTB scanpix / Norway\.mw
