Les immigrés gagnent nettement moins que les NorvégiensOSLO.Immigrants.Photo : Morten Holm / Norway\.mw

Il existe un écart salarial de plus en plus important entre les immigrés et les Norvégiens, et l’écart salarial augmente à mesure que les immigrés vivent en Norvège depuis longtemps.

Les immigrés utilisent moins leur éducation formelle sur le marché du travail. De nouvelles comparaisons ont également été faites montrant les différences entre ceux qui sont nés en Norvège et ceux qui ne l’étaient pas.
Le nombre d’immigrés en âge de travailler a doublé en 10 ans (2003-2013). Un nouveau rapport de l’Institut de recherche sociale (ISF) examine les immigrants de première génération sur le marché du travail norvégien, comment ils ont affecté l’équilibre entre l’offre et la demande et dans quelle mesure cela a conduit à une intégration économique.
Les immigrés de première génération originaires de pays à faible revenu d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, ainsi que d’Europe orientale et centrale, gagnent nettement moins que les Norvégiens. L’écart salarial se manifeste entre des travailleurs qui se ressemblent en termes d’éducation, de sexe, d’âge et de cheminement de carrière. Au sein d’une même entreprise, il y a beaucoup moins de différence entre les travailleurs comparables de Norvège et ceux de l’étranger. Ces immigrants ont donc plus tendance à occuper des emplois peu rémunérés, ce qui peut expliquer une partie importante de l’écart salarial.
L’enquête montre que l’écart salarial entre les natifs et les immigrés d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine sera d’autant plus grand que l’immigré aura vécu longtemps en Norvège. Ceux qui viennent de pays à faible revenu reçoivent moins que les Norvégiens en fonction de leur éducation formelle – cette différence augmente également avec la durée de leur séjour dans ce pays.
L’augmentation de l’offre de main-d’œuvre étrangère a permis un meilleur équilibre entre l’offre et la demande dans les régions norvégiennes. Il a ainsi contribué à une répartition plus efficace de la main-d’œuvre entre les marchés du travail géographiques en Norvège.

Source : Institut de recherche sociale / Norway\.mw