Bashe Musse porte-parole de Somali NetworkOslo. Bashe Musse porte-parole de Somali Network.Photo : Håkon Mosvold Larsen / Norway.mw

Trois enfants sur quatre de parents somaliens vivant dans une pauvreté persistante. Il devrait être plus facile pour leurs mères de trouver du travail, estime le réseau somalien.

– J’ai rencontré un certain nombre de femmes somaliennes qui ont suivi dix à douze cours, mais elles n’auront toujours pas de travail. Ils ont souvent entre 40 et 50 ans mais n’ont ni formation, ni expérience de travail, ni références. Il est alors toujours difficile d’obtenir un emploi, confie à Dagsavisen le responsable Bashe Musse du réseau somalien. Musse est également un représentant du conseil municipal pour le travail à Oslo.

Les différences sont importantes entre les différents groupes d’immigrants, et les nationalités où le plus d’enfants vivent dans la pauvreté sont le Pakistan avec 41 %, l’Irak avec 60 % et la Somalie avec 74 %, selon les chiffres de Statistics Norway.

M. Musse pense que le problème est complexe, mais les principales raisons sont que les familles ont souvent de nombreux enfants et que leurs familles vivent souvent uniquement sur le revenu ou sur le bien-être.

Source : NTB scanpix / Norway.mw

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