Les économistes prédisent une année 2017 difficile.Photo : pixabay.com
Les bas prix du pétrole, le ralentissement de la croissance et l’augmentation du chômage signifient que 2017 sera probablement difficile, selon le consensus de plusieurs économistes.
Alors que le gouvernement et ses partis de soutien discutent du budget de l’année prochaine, Dagbladet a invité trois économistes de premier plan – Elisabeth Holvik SpareBank1, Øystein Dørum DNB et Marius Gonsholt Hov Handelsbanken – à parler des défis qui attendent l’économie norvégienne en 2017.
Ils conviennent tous que le chômage augmentera et finira par atteindre un pic de 5 % ou légèrement plus.
– Lorsque les recettes fiscales baisseront, il y aura moins de possibilités d’augmenter le nombre d’employés du secteur public. Dans le même temps, les nouveaux sortants de l’école entreront sur le marché du travail. De nombreuses personnes choisissent de suivre des études supplémentaires, mais elles finiront également par rejoindre le marché du travail, a déclaré Holvik.
Alors que Dørum pense que le prix du pétrole montera aux alentours de 70 dollars le baril, Holvik pense qu’il se stabilisera autour de 50, tandis que Hov pense qu’il pourra monter jusqu’à 54 dollars.
– Avec des prix du pétrole bas, l’activité liée au secteur pétrolier sera bien inférieure à ce à quoi nous sommes habitués, et les recettes fiscales et l’emploi seront plus faibles, dit Holvik.
Les trois ne sont pas tout à fait d’accord sur la quantité d’argent du pétrole que nous pouvons utiliser. Bien qu’il existe une certaine marge de manœuvre à court terme, les dépenses pétrolières élevées ne sont pas soutenables à long terme, déclare Dørum.
Source : NTB scanpix / Norway.mw
———————-
