Un enfant blessé reçoit des soins après une frappe aérienne dans le quartier de Douma tenu par les rebelles à Damas, en Syrie.Photo : REUTERS/Bassam Khabieh.
La population civile en Syrie a un besoin urgent de soins médicaux. Par conséquent, la Norvège augmente désormais son soutien aux soins de santé de 50 millions, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Brende.
– Il est urgent de donner aux civils l’accès aux soins médicaux. 11,5 millions de personnes ont besoin de soins de santé, mais bien plus de la moitié de tous les hôpitaux du pays ont été attaqués, selon le ministre des Affaires étrangères dans une déclaration à l’agence de presse NTB samedi soir.
Plusieurs centaines d’agents de santé ont été tués et plus de la moitié ont fui le pays, ce qui signifie qu’il est devenu encore plus difficile d’obtenir des soins de santé. Hier soir, les États-Unis et la Russie ont convenu d’une trêve dès lundi soir.
Si l’accord est respecté, il sera possible d’amener davantage de services d’urgence dans les zones où les besoins sont criants.
– Il est totalement inacceptable que des personnes déjà gravement blessées et malades risquent d’être agressées alors qu’elles reçoivent des soins médicaux, et que des médecins et des infirmières soient tués alors qu’ils travaillent pour sauver des vies.
Les hôpitaux et le personnel médical doivent être protégés par le droit international humanitaire, et de telles attaques pourraient être considérées comme des crimes de guerre, a déclaré Brende.
Le soutien norvégien ira aux médicaments, à l’équipement médical et à la réparation des hôpitaux. La Norvège soutient également la formation des agents de santé qui restent dans le pays, pour traiter à la fois les maladies aiguës et les maladies chroniques.
Source : NTB scanpix / Norway.mw
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