Le président colombien Juan Manuel Santos (à gauche) et le chef rebelle marxiste TimochenkoLe président colombien Juan Manuel Santos (à gauche) et le chef rebelle marxiste Timochenko se serrent la main après avoir signé un accord mettant fin à une guerre d’un demi-siècle qui a fait 250 000 morts, à Carthagène, en Colombie REUTERS/John Vizcaino

Le président colombien Juan Manuel Santos espère avoir un accord de paix avec les FARC et l’ELN avant le début de l’année.

Le président prolongera le cessez-le-feu avec le plus grand groupe de guérilla du pays, les FARC, jusqu’au 31 décembre.

La population colombienne a voté non à l’accord de paix négocié entre le gouvernement et les FARC au début du mois, mais les deux parties continueront de travailler à un accord de paix final.

Mardi, on a appris que le groupe de guérilla ELN était désormais prêt à négocier un accord de paix.

Motivées

Le président Santos, bien que les Colombiens aient voté non au référendum, a reçu le prix Nobel de la paix pour ses efforts de longue date en faveur de la paix.

– Soyons clairs. Ce n’est pas un ultimatum ou une date limite, dit Santos.

Le lauréat de cette année travaille à obtenir un soutien plus large de la population afin de susciter un engagement plus fort autour d’un éventuel nouveau référendum.

Le prix Nobel semble avoir motivé le négociateur de paix.

Après que la population a voté non à l’accord de paix, Santos a eu un certain nombre de conversations et de réunions avec d’autres politiciens, dont le chef de l’opposition et ancien président Alvaro Uribe.

Source : NTB scanpix / Norway.mw