Garde côtière grecqueDes officiers des garde-côtes grecs déplacent une fillette d’un canot transportant des réfugiés et des migrants à bord du navire des garde-côtes Ayios Efstratios, lors d’une opération de sauvetage en haute mer entre la côte turque et l’île grecque de Lesbos.Photo : REUTERS/Giorgos Moutafis

Près de 4 000 personnes se sont noyées dans la mer Méditerranée depuis le début de l’année, alors qu’elles tentaient de se rendre en Europe, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

À la fin du mois d’octobre, 3 940 décès ont été enregistrés liés à des réfugiés et des migrants en Méditerranée.

La semaine dernière, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a indiqué que 2016 avait été la pire année jamais enregistrée en termes de nombre de réfugiés et de migrants noyés en Méditerranée.

L’année dernière, 3 771 personnes ont péri après avoir embarqué sur des bateaux en provenance de Turquie et d’autres pays d’Afrique du Nord. Le nombre de morts a augmenté malgré le fait qu’il y ait eu moins de demandeurs d’asile potentiels en Europe cette année par rapport à l’année dernière.

Au cours des dix premiers mois de l’année dernière, environ 730 000 personnes sont arrivées en Europe via la Méditerranée. Au cours de la même période cette année, le nombre est tombé à 334 000.

La raison pour laquelle la traversée de la Méditerranée est devenue plus dangereuse, c’est que la majeure partie du trafic part désormais de Libye, et non de Turquie, où les passeurs embarquent les gens dans des canots pneumatiques et autres bateaux qui sont presque voués à chavirer avant d’atteindre l’Italie.

Source : NTB scanpix / Norway.mw

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