Drapeau de l'EgypteDrapeau égyptien.Photo: pixabay.com

En Égypte, un amendement prévoyant des peines plus sévères pour les mutilations génitales des filles et des femmes est entré en vigueur.

Les infractions sont désormais passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 15 ans, a annoncé dimanche le ministère de la Santé au Caire.

La loi sera appliquée par les autorités qui supervisent et contrôlent les cliniques et les hôpitaux privés, insiste le ministère dans un communiqué.

Le gouvernement a envoyé dès le mois d’août le projet de loi à l’Assemblée nationale, qui l’a adopté quelques jours après. Les modifications sont entrées en vigueur mardi dernier.

Les MGF sont encore relativement répandues chez les filles en Égypte, en particulier dans les zones rurales. La procédure implique que tout ou partie des organes génitaux féminins externes soient retirés ou endommagés d’une autre manière.

Ceci est fait sans aucune justification médicale et apparemment dans le but de contrôler la sexualité féminine.

En vertu de la nouvelle loi, ceux qui effectuent de telles procédures seront passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à sept ans. Auparavant, la peine maximale était de deux ans.

Si la chirurgie entraîne une invalidité permanente ou la mort, les auteurs risquent une peine de prison pouvant aller jusqu’à 15 ans.

La nouvelle loi signifie également que les parents qui obligent des filles à subir des mutilations génitales féminines seront passibles d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans.

Source : NTB scanpix / Norway.mw