Demandeurs d’asile.Photo : pixabay.com
L’année dernière, 5 482 demandeurs d’asile ont fui leurs centres d’asile sans préavis. Le gouvernement va maintenant envisager l’utilisation de bracelets à la cheville pour avoir un meilleur contrôle.
Environ la moitié des personnes qui ont fui sont rentrées par la suite ou ont été retrouvées, mais fin novembre, il restait encore 2 743 demandeurs d’asile portés disparus, écrit le journal Aftenposten.
Désormais, le recours à la surveillance électronique peut être la solution à utiliser pour les demandeurs d’asile dont on craint qu’ils ne tentent d’échapper à l’expulsion.
Le contrôle électronique avec bracelets de cheville est déjà utilisé comme option de détermination de la peine dans les services correctionnels.
– Le ministère souhaite se pencher sur l’utilisation de la surveillance électronique comme alternative à l’incarcération. Et en plus, nous vérifierons si cela peut également être utilisé dans les cas où il n’y a pas de prisons aujourd’hui, a déclaré le consultant en communication Andreas Bondevik du ministère de la Justice.
La Direction de la police a maintenant été invitée à évaluer quel type de contrôle électronique peut être approprié pour les étrangers, s’il existe des alternatives aux bracelets de cheville, combien coûtera ce type de contrôle et s’il est nécessaire de modifier les règles et règlements afin de les mettre à profit.
Source : NTB scanpix / Norway.mw
