Malgré le fait qu’elles soient essentielles aux sables bitumineux, les banques norvégiennes ont investi plusieurs milliards dans des sociétés de sables bitumineux.

Une enquête intitulée « L’avenir entre nos mains » (FIOH) a été menée, qui montre que Nordea a investi 14,4 milliards de dollars dans des entreprises impliquées dans l’exploitation des sables bitumineux.

DNB arrive au deuxième rang sur la liste, avec un investissement de 2,8 milliards, tandis que Danske Bank a investi 2,2 milliards, a rapporté le journal Dagsavisen.

« Il est répréhensible que les banques norvégiennes continuent d’investir dans cette activité extrêmement hostile à l’environnement », a déclaré la conseillère politique Anne-Kari Garberg, du FIOH.

DNB a réduit ses investissements dans les sables bitumineux après que le groupe financier a vendu ses parts dans Chevron. Nordea s’intéresse à ce qu’on appelle la « propriété active ».

« Nordea Asset Management n’exclut pas les sociétés impliquées dans les sables bitumineux au Canada.

Nous pensons que la propriété active est un outil important et responsable qui peut être utilisé pour contrôler les opérations des sables bitumineux dans une direction plus durable », a déclaré Catherine Hammar, responsable de « l’investissement responsable » de la banque.

Les sables bitumineux, ou comme on les appelle parfois, les sables bitumineux, sont des « sables bitumineux, un mélange de sable, d’argile, d’eau et d’une forme extrêmement visqueuse de pétrole
appelé bitume… une combinaison nocive de soufre, d’azote, de sels, de substances cancérigènes, de métaux lourds et d’autres toxines.

Une poignée de sable bitumineux est le
équivalent hydrocarbure d’une boule de neige : chaque grain de sable est recouvert d’une fine couche d’eau, le tout enveloppé d’un bitume très visqueux ressemblant à du goudron.

Dans son état naturel, il a la consistance d’une rondelle de hockey », écrit Alternative Journal, le magazine environnemental du Canada.

Source : NTB scanpix / Norway.mw