Sylvi Listhaug remueSylvi Listhaug (Partie du progrès).Photo regjeringen.no

Dans un nouveau plan d’action, la ministre Sylvi Listhaug érigera en infraction pénale le fait d’avoir connaissance d’une jeune fille forcée à se marier.

Dans le nouveau plan d’action du gouvernement contre les mariages arrangés, les mutilations génitales féminines et le contrôle social négatif, qui sera présenté la semaine prochaine, la Direction de l’immigration et de l’intégration souhaite faire en sorte que les personnes ayant connaissance des mariages arrangés des mineurs aient un responsabilité de l’arrêter ou de le signaler, écrit Dagbladet.

– Les adultes qui connaissent ou soupçonnent la maltraitance des enfants ont la responsabilité d’y mettre un terme. Cela signifie que les adultes qui ont connaissance de tels cas doivent en informer les autorités, sinon ils risquent des sanctions, a déclaré le ministre de l’Immigration et de l’Intégration au journal. Maintenant, elle veut étendre cette obligation.

– Nous voulons étendre l’obligation de signaler les personnes qui savent que des jeunes sont forcés de se marier, déclare Listhaug. Elle note que de nombreux mariages forcés sont approuvés par la religion et ne sont pas couverts par la législation actuelle.

– Ils ne sont, en d’autres termes, pas mariés selon la loi norvégienne, mais sont toujours mariés selon leur culture puisque le mariage est approuvé par leur religion.

Maintenant, nous allons examiner la question des moyens de resserrer les réglementations afin que cela devienne une infraction pénale de marier de force des filles dans un mariage approuvé par la religion. Ceux qui font cela aux jeunes filles devraient être punis, souligne-t-elle.

Sylvi Listhaug partira ce vendredi en congé maternité après le travail. Le nouveau plan d’action sera présenté à l’occasion de la Journée internationale de la femme le 8 marse et sera donc présenté par le ministre des Finances Siv Jensen (Frp) et la Première ministre Erna Solberg.

Source : NTB scanpix / Norway.mw