Thorbjørn Jagland.Secrétaire Général du Conseil de l’Europe.Photo:wikimedia.org
Les abus contre les enfants réfugiés sont sous-déclarés, prévient le secrétaire général Thorbjorn Jagland. La Norvège fait partie des pays qui ne tiennent pas de statistiques.
Le Conseil de l’Europe a demandé à 41 pays des statistiques indiquant le nombre de mineurs victimes d’abus ou d’exploitation sexuels.
Seuls quelques pays ont pu mettre des chiffres sur la table.
– La sous-déclaration des abus sexuels et de l’exploitation des enfants réfugiés et le manque d’identification des victimes sont des défis majeurs, dit Jagland.
Il a exhorté les États membres à redoubler d’efforts pour obtenir une vue d’ensemble et offrir une assistance à ceux qui en ont besoin.
Le réseau européen des médiateurs pour enfants (ENOC) estime que 337 000 mineurs ont été enregistrés comme demandeurs d’asile en Europe en 2015. Parmi eux, 88 300 n’étaient pas accompagnés.
La Direction de l’immigration (UDI) en Norvège a informé le Conseil de l’Europe qu’elle n’était pas autorisée à collecter des données sur les crimes sexuels contre les enfants. La Direction n’a donc pas été en mesure de présenter des chiffres. UDI a fait quelques enregistrements anonymes manuels de ces cas, mais ces chiffres sont considérés comme dangereux et sont, selon UDI, à usage interne uniquement.
Source : NTB scanpix / Norway.mw
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