L’UDI a estimé qu’il y aurait 7 000 demandeurs d’asile cette année et 7 000 venant vivre en Norvège l’année prochaine. Mais ils ont souligné que l’estimation est incertaine.

« L’estimation a été préparée en février 2017 et les évaluations sont basées sur les développements jusqu’au début du mois de février 2017 et les informations qui existaient à l’époque », a déclaré l’UDI.

En 2016, 3 460 personnes ont demandé protection en Norvège. C’était le nombre le plus bas depuis 1997. Les contrôles aux frontières sont crédités pour fournir les chiffres.

« Notre évaluation est que les limites et les contrôles d’identité en Europe ont eu un effet décisif sur les chiffres d’arrivée en Norvège », a écrit l’UDI.

Le faible nombre d’arrivées de l’année dernière s’est poursuivi en 2017.
Jusqu’à présent cette année, 858 demandeurs d’asile sont arrivés en Norvège, mais les deux tiers de ces 574 personnes sont des demandeurs qui ont été transférés vers la participation volontaire norvégienne au programme de relocalisation de l’UE.

La Norvège a promis d’accepter 1 500 demandeurs d’asile de Grèce et d’Italie en 2016 et 2017, et l’UDI suppose que le quota sera atteint d’ici l’été.

L’UDI attendait environ 750 mineurs non accompagnés en tant que demandeurs d’asile en 2017, même si jusqu’à présent cette année, le chiffre n’est que de 45.

« Le potentiel migratoire est énorme et aucune information n’indique que la motivation des demandeurs d’asile potentiels à émigrer a été réduite.

Nous partons donc du principe que le nombre de migrants souhaitant émigrer vers l’Europe est aussi élevé qu’avant », a souligné la Direction de l’immigration.
De nombreuses hypothèses sous-tendent l’estimation, mais la plus importante est probablement que l’accord entre l’UE et la Turquie se poursuivra comme actuellement et que les demandeurs d’asile arrivant en Grèce restent à un faible niveau.

En outre, il est supposé que les contrôles aux frontières au sein de l’espace Schengen et des Balkans occidentaux sont pour la plupart maintenus comme aujourd’hui.

L’UDI a également souligné que toute entrée sans visa en Turquie, en Géorgie et en Ukraine pourrait avoir un impact sur le nombre de demandeurs d’asile arrivant en Europe en 2017 et 2018.

Source : NTB scanpix / Norway.mw