Préparation de la plus grande expérience au monde - 3

La Norvégienne Helene Muri recherche des nuages ​​artificiels capables de refroidir la planète en un rien de temps. C’est loin d’être une tâche facile.
– Je suppose que nous pouvons commencer dans dix ans, si le monde le veut.

C’est beaucoup plus proche que beaucoup ne le pensent, dit Hélène Muri en louchant le soleil. Les nuages ​​peignent une partie du ciel d’Oslo en blanc le jour, mais laissent parfois passer les rayons du soleil.

Peut-être que le score est égal là-haut, mais si les recherches d’Hélène deviennent un jour réalité, les nuages ​​seront gagnants.

Jour et nuit, toute l’année. Helene Muri est chercheuse sur les nuages ​​à l’Université d’Oslo (Département de géosciences, Département de météorologie et d’océanographie) et membre d’un nombre croissant de chercheurs sérieux qui tentent de trouver une solution d’urgence au problème climatique.

Ensemble, les chercheurs préparent ce qui pourrait devenir la plus grande expérience au monde, avec le globe entier comme laboratoire, une expérience dont nous ne pouvons probablement pas connaître les conséquences – avant que nous en fassions tous partie.

Vous pouvez lire ici comment cette expérience se rapproche de la réalité. Dans le voyage se trouve l’homme le plus riche du monde, Bill Gates, et un ballon innocent qui crée un tollé mondial.

Vous obtenez également un aperçu de l’un des plus grands dilemmes des climatologues – et peut-être même du vôtre et du mien – : le monde considérera-t-il vraiment quelque chose d’aussi extrême que de corriger le climat ? Les gens souhaiteront-ils un jour que les nuages ​​artificiels d’Hélène Muri soient les bienvenus dans le ciel ?

C’est la gestion du rayonnement solaire (SRM)

La gestion du rayonnement solaire (SRM) est une solution qui peut refroidir la planète en empêchant le rayonnement solaire.

En pratique, il s’agit de pare-soleil ou de nuages ​​artificiels qui peuvent refléter la lumière du soleil et renvoyer la chaleur dans l’espace.

La technologie ne fait rien avec ce qui a causé le réchauffement climatique, la grande quantité de CO2 dans l’atmosphère.

La technologie n’en est qu’au stade de la théorie et n’a pas été testée en extérieur.
Cet article utilise le terme « fixation du climat » comme synonyme de SRM.

Géo-ingénierie : il s’agit d’un terme plus large, qui englobe SRM et ce que l’on appelle CDR : élimination du dioxyde de carbone.

Il s’agit de capter le dioxyde de carbone directement à la source d’émission ou de l’aspirer hors de l’atmosphère.

Le CDR est souvent perçu comme moins controversé que le SRM.

La géo-ingénierie a été définie en 2009 par la Royal Society comme « une intervention intentionnelle à grande échelle dans le système climatique de la Terre pour empêcher le réchauffement climatique ».

Source : yr.no / Norway.mw