Etats-Unis remet en cause le principe du libre-échange au G20 – mais cela n’inquiète pas le ministre des Finances du Parti progressiste (FRP), Siv Jensen.

La réunion du G20 de ce week-end à Baden-Baden en Allemagne a donné un signal clair sur ce que la politique « L’Amérique d’abord » de Donald Trump pourrait signifier pour le reste du monde.

Entre autres, la déclaration finale des ministres des Finances des pays du G20 n’appelle pas à éviter toute forme de protectionnisme commercial, comme cela a été l’habitude du G20. La lutte contre le changement climatique n’a pas non plus été évoquée.

Même ainsi, Jensen n’est pas encore concerné et reste optimiste.

– (EN) Ce sont des questions difficiles, mais nous avons convenu d’y travailler en vue du sommet du G20 à Hambourg à la mi-juillet.

Il est prématuré de spéculer sur l’issue, il faut juste attendre, dit-elle à l’agence de presse NTB.

– Il faut comprendre qu’il y a une nouvelle administration américaine. Ils ont besoin de temps pour mettre les choses en place, a-t-elle déclaré.

Elle reconnaît cependant que le protectionnisme américain n’est pas bon pour la Norvège.

– Nous sommes une petite économie ouverte. Il est important que nous ayons de bons accords commerciaux qui nous donnent un bon accès au marché là-bas, dit le ministre des Finances.

La Norvège est cette année invitée en tant que « pays invité » au G20 et participera à toutes les réunions tout au long de l’année.

Les pays du G20 représentent les deux tiers de la population mondiale, 85 % de la production économique mondiale et 80 % du commerce mondial.

La déclaration finale de la réunion des ministres des Finances n’est pas contraignante, mais fournit des orientations pour les politiques économiques et financières mondiales.

Source : NTB scanpix / Norway.mw