Attentats terroristes à Stockholm le 7 avril 2017.Photo : Torstein Bøe / NTB scanpix
Il n’y a aucune raison d’être particulièrement conscient du danger terroriste des demandeurs d’asile déboutés, déclare l’Organisation norvégienne pour les demandeurs d’asile (NOAS).
L’Ouzbek Rakhmat Akilov (39 ans), soupçonné d’avoir commis l’attentat à la bombe à Stockholm avant le week-end, s’est vu refuser l’asile l’été dernier. La directrice de NOAS, Ann-Magrit Austenå, nie cependant qu’il faille prêter une attention particulière aux demandeurs d’asile déboutés en tant que terroristes potentiels.
– Il n’y a rien dans l’histoire qui suggère qu’il s’agisse d’un groupe particulièrement sensible, dit-elle à NTB.
Elle dit que la terreur est principalement menée par des personnes qui ont la citoyenneté dans le pays qu’elles attaquent, et pense qu’il faut s’inquiéter du risque de radicalisation et de recrutement pour le terrorisme en général.
– La grande majorité des demandeurs d’asile viennent de fuir les conflits, la guerre et la terreur. Il y a un danger beaucoup plus grand de la part des personnes qui ont un permis de séjour dans la société occidentale, mais qu’elles vivent et se définissent comme étant en dehors de celle-ci, dit-elle.
Austenå dit que la demande d’asile conduit à des réactions dépressives et au découragement, plutôt qu’à l’agression.
Source : NTB scanpix / Norway.mw
