L'intégration va dans le mauvais sens - 3
Ministre Per Sandberg (Parti du progrès). Photo : frp.no

L’intégration des réfugiés va dans la mauvaise direction, et la différence entre les immigrés et les Norvégiens augmente, selon une étude.

L’étude montre que l’intégration est rapide au début, mais après cinq à dix ans, la tendance s’inverse – moins de personnes travaillent – et de plus en plus dépendent des prestations de sécurité sociale, écrit VG.

– Au départ, c’est surprenant car les différences entre les immigrés et les enfants nés en Norvège devraient être d’autant plus faibles que les immigrés vivent longtemps en Norvège.

Nous constatons que c’est le contraire qui se produit, explique Knut Røed, chercheur principal au Centre Frisch.

Il est co-auteur d’une étude sur l’intégration des immigrés sur le marché du travail norvégien qui a été publiée plus tôt cette année. Il a été présenté mercredi lors d’une conférence au secrétariat du Conseil nordique des ministres.

Les chercheurs ne connaissent pas le contexte du développement, mais disent que l’une des raisons pourrait être que les immigrants sont plus vulnérables aux fluctuations cycliques et à la réduction des effectifs.

Le ministre par intérim de l’Immigration et de l’Intégration, Per Sandberg (Parti du progrès), affirme que le gouvernement est conscient des problèmes soulignés dans le rapport, mais ajoute que tout ne peut pas être résolu politiquement.

– Bien que le Gouvernement fasse beaucoup pour donner des opportunités aux gens et assurer une bonne intégration, il ne faut pas oublier qu’un homme politique ne peut pas décider que n’importe qui doit être intégré. Un effort considérable de la part de l’individu est nécessaire pour réussir en Norvège, dit-il à VG.

Source : NTB scanpix / Norway.mw