Les chantiers rejettent 420 000 tonnes de CO2 - 3

Les chantiers norvégiens rejettent 420 000 tonnes de CO2 annuellement

Les chantiers norvégiens, qui rejettent aujourd’hui de grandes quantités de CO2, peut facilement devenir presque sans émission, selon un rapport. Un rapport récent montre que 420 000 tonnes de CO2 sont déchargés chaque année des chantiers de construction norvégiens. Cela équivaut aux émissions de toutes les voitures particulières et véhicules légers à Oslo.

Beaucoup de NONX

De plus, les chantiers rejettent 5,1 tonnes de NOX.

C’est la première fois que les émissions des engins de construction, des transports, du chauffage et des matériaux de construction sur les chantiers sont calculées globalement.

Le rapport a été préparé par DNV-GL commandé par Energy Norway, Norwegian District Heating, Enova et Bellona et présenté lors d’un séminaire sur le climat à Oslo mardi.

Selon le rapport, CO2 les émissions peuvent être réduites de près de 99 % et le NOX de 96 pour cent en utilisant des sources d’énergie alternatives et une meilleure planification.

Entre autres, en ajoutant de l’électricité et éventuellement du chauffage distribué, qui sera de toute façon ajouté au bâtiment, sur le site avant le début des travaux de construction.

Les chantiers de fossiles

Le PDG Oluf Ulseth d’Energy Norway souligne le paradoxe de la construction de nouveaux bâtiments environnementaux à partir d’un site de construction fossile.

– Ce qui apparaît comme très accessible, c’est d’abord d’acheminer le chauffage et l’électricité distribués jusqu’au chantier. C’est principalement une question de méthodes de travail, de planification, de gestion des processus et de machines, explique Ulseth à NTB.

– On ne calcule pas ce que coûtera un tel changement, mais il doit sans aucun doute être intéressant. Bien sûr, vous devez mettre en place des dispositions transitoires pour les acteurs, explique Ulseth.

Engagements climat

Il souligne que la Norvège a engagé des objectifs ambitieux de réduction des émissions et que les autorités doivent également être sur le terrain pour aider à créer des cadres pour l’industrie du bâtiment.–

Par exemple, les autorités peuvent faire quelque chose au sujet de la taxe sur l’électricité, qui a un concurrent dans le diesel hors taxes.

Mais avant tout, le constructeur, public comme privé, doit faire des demandes et définir comment il veut que ce soit, estime Ulseth.

La Building Industry Association (BNL) estime qu’il est important de travailler pour des chantiers de construction à zéro émission ou sans énergie fossile, comme certains promoteurs ont commencé à le demander.

– Nous recommandons que les demandes soient formulées avec sagesse et en dialogue avec l’industrie, déclare Rannveig Ravnanger Landet, directeur du département Environnement et énergie de BNL, dans un commentaire sur bygg.no.

– Les gros engins de chantier sont des investissements coûteux. Il n’est pas possible d’acquérir de nouvelles machines sans conséquences environnementales. Si nous obtenons un bon processus de restructuration, les grands constructeurs doivent donner des signaux clairs sur ce qu’ils exigeront dans le temps à venir.

– Il n’est pas possible de faire tout le changement en une seule fois, mais avec la prévisibilité, ce sera à la fois plus facile et moins cher, écrit-elle.

© NTB Norway.mw / La Norvège aujourd’hui