De nombreux dirigeants ne donneront pas aux réfugiés des emplois d’entraînement

Près de la moitié des 600 chefs d’entreprise déclarent qu’il n’est pas possible d’offrir des emplois de formation aux réfugiés, selon une nouvelle enquête.

Une nouvelle enquête sectorielle de la Direction de l’intégration et de la diversité (IMDi) montre que 47 % des chefs d’entreprise ne sont pas disposés à offrir des places de formation aux réfugiés. En raison des compétences linguistiques, du manque de besoins de recrutement et du manque de tâches professionnelles, sont les raisons invoquées par les dirigeants pour ne pas embaucher de réfugiés.

Parallèlement, presque tous les gestionnaires qui ont participé à l’enquête ont répondu qu’ils pensaient que les employeurs avaient une responsabilité en matière d’intégration. Mais la plus grande responsabilité incombe aux réfugiés eux-mêmes et aux autorités publiques, estiment les dirigeants.

– Important avec les subventions

Beaucoup ont répondu en déclarant qu’ils devaient avoir des compétences linguistiques pratiques comme conditions préalables pour que les entreprises proposent aux réfugiés un stage pratique. Beaucoup d’autres pensent que le suivi des subventions publiques et financières est important pour fournir la pratique.

Seulement 11 % déclarent avoir des réfugiés dans la pratique. Un autre 35 pour cent disent qu’il pourrait être approprié pour eux d’offrir un stage pratique au cours des deux prochaines années. Seuls 6 % déclarent proposer une formation en langue norvégienne pendant les heures de travail, tandis que 23 % déclarent pouvoir l’organiser en cas de besoin.

– Grand besoin de placement

Au cours des prochaines années, des réfugiés records seront à la recherche d’emplois et/ou d’études.

Plus de 27 000 réfugiés participent à des programmes d’introduction, qui sont des programmes de qualification obligatoires et rémunérés à temps plein. L’objectif est de les faire entrer rapidement sur le marché du travail, de les éduquer pour qu’ils deviennent financièrement indépendants, explique IMDi.

Il y a un grand besoin de stages à l’avenir. Au total, 600 cadres de tout le pays ont participé au sondage mené en juin.

© NTB Norway.mw / La Norvège aujourd’hui