Bibliothèque DeichmanskeJeune femme à la bibliothèque Deichmanske à Oslo.Photo: Thomas Brun / NTB scanpix

L’année dernière, un étudiant à temps plein sur trois en Norvège avait un travail rémunéré tout au long de l’année universitaire. Travailler quelques heures par semaine a peu d’influence sur le temps consacré aux études.

Cela montre les chiffres de l’enquête européenne auprès des étudiants Eurostudent publiée lundi par Statistics Norway (SSB).

Selon les statistiques, les étudiants qui ne travaillent pas et les étudiants qui travaillent 1 à 5 ou 6 à 10 heures par semaine passent à peu près le même temps à étudier.

– Lorsque le temps passé au travail dépasse 10 heures par semaine, on constate une diminution du temps moyen consacré aux études, et cette baisse est particulièrement marquée lorsque plus de 25 heures par semaine sont consacrées à un travail rémunéré, écrit SSB.

Les étudiants qui travaillent de 11 à 15 heures par semaine consacrent près de trois heures de moins à leurs études par semaine que les étudiants qui ne travaillent pas. Plus de 20% des étudiants norvégiens travaillent 11 heures par semaine ou plus.

L’Organisation des étudiants norvégiens (NSO) estime que les chiffres illustrent la nécessité d’un soutien accru aux étudiants.

– Qu’un étudiant sur trois soit obligé de travailler à côté des études pour joindre les deux bouts n’est pas nouveau.

Lorsque 20% des étudiants déclarent donner la priorité au travail à temps partiel avant leurs études, ils sont trop nombreux. Étudier est un travail à plein temps, et nous en avons besoin sur le lieu d’étude », explique la dirigeante adjointe du NSO Anne Helene Bakke.

© NTB Norway.mw / La Norvège aujourd’hui

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