La politique étrangère brille par son absence dans la campagne électorale - 3

La politique étrangère n’est pas prioritaire dans la campagne électorale, déclare la NUPI. Mais 15 pour cent des électeurs disent en fait qu’ils sont plus concernés par la politique internationale.

L’Institut norvégien de politique étrangère (NUPI), en coopération avec SENTIO, a mené une enquête sur l’importance de la politique étrangère pour les élections des partis.

Le sondage montre que la politique étrangère est importante et qu’elle est importante pour environ 850 000 votants.

Les Norvégiens sont les plus concernés par la politique nationale, mais bon nombre d’entre eux sont également concernés par la politique locale et la politique internationale.

15 pour cent des électeurs déclarent qu’ils sont plus concernés par la politique internationale.

1 votant sur 3 souhaite que la politique étrangère joue un rôle plus important dans la campagne électorale.

Pour 2 électeurs sur 3, la politique étrangère joue un rôle dans les élections des partis. Pour 1 sur 4, il joue un rôle important.

Les jeunes sont plus concernés par la politique internationale que les plus âgés. Les électeurs Frp et Sp sont les moins intéressés, tandis que l’intérêt pour les questions de politique étrangère est le plus élevé à Rødt, MDG et Venstre.

Les diplômés de l’enseignement supérieur sont particulièrement concernés par la politique étrangère.

Une crédibilité différente

L’enquête montre également que les différents partis ont une crédibilité différente en matière de politique étrangère.

Le Parti Droit et Travail est très crédible en politique étrangère, suivi par Frp, Sp et KrF. Les parties les moins crédibles sont MDG et SV.

L’enquête montre également que les électeurs sont assez satisfaits de leur propre parti. En général, les partis du côté droit de la politique considèrent les autres partis comme peu crédibles et vice versa.

Selon NUPI, cela a changé depuis une enquête similaire en 2013, lorsque AP et H avaient une crédibilité assez élevée en politique étrangère, également parmi leurs opposants politiques.

Aux élections de 2017, il y a des extrêmes particuliers dans l’échelle droite/gauche, qui se considèrent comme moins crédibles.

Bloquer les tensions

La NUPI souligne également qu’il existe des tendances à la tension au sein des blocs politiques. Par exemple, peu d’électeurs Ap pensent que Sp a une grande crédibilité en politique étrangère, mais encore moins d’électeurs Sp pensent que Ap a une grande crédibilité.

Les électeurs de KrF pensent que Frp a une très faible crédibilité. Il en va de même pour les électeurs Frps vis-à-vis de KrF, et encore plus vis-à-vis de Venstre.

© NTB Norway.mw / La Norvège aujourd’hui