MalteLa police médico-légale travaille sur la route principale de Bidnija, à Malte, qui mène à la maison de Daphne Caruana Galizias, à la recherche de preuves sur l’explosion qui a tué la journaliste alors qu’elle quittait son domicile, le jeudi 19 octobre 2017. Caruana Galizia, un dur critique du Premier ministre maltais Joseph Muscat, et qui a fait de nombreux reportages sur la corruption à Malte, a été tué lundi par une voiture piégée. (AP Photo/René Rossignaud)

Malte accorde 1 million d’euros de prime après le meurtre d’un journaliste

Le gouvernement maltais promet 1 million d’euros à titre de prime à toute personne disposant d’informations pouvant aider à révéler le meurtre d’un journaliste maltais de renom.

La somme équivaut à 9,4 millions de NOK au taux de conversion d’aujourd’hui. Le gouvernement s’engage également à protéger toute personne qui fournit des informations.

Dans une déclaration du gouvernement, l’attentat à la bombe qui a coûté la vie à Daphne Caruana Galizia est mentionné comme un problème particulièrement important. Galizia était une journaliste passionnée et était à l’origine d’accusations de corruption dirigées contre le Premier ministre et d’autres personnes clés de la société maltaise.

La journaliste de 53 ans travaillait pour des journaux comme The Sunday Times et The Malta Independent, et dirigeait également son propre blog où elle divulguait la corruption et critiquait durement les politiciens et les personnes impliquées dans les affaires.

Le Premier ministre de Malte, Joseph Muscat, a admis que Galizia était probablement son plus grand critique. Il a néanmoins promis une enquête approfondie.

-Il était probablement mon plus grand ennemi. Elle m’a attaqué depuis que j’étais chef de l’opposition. Mais c’était sa tâche, a déclaré Muscat dans une interview au journal italien La Repubblica.

Des enquêteurs néerlandais sont présents à Malte pour aider à l’enquête.

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