L'UDI et la police utiliseront des traces numériques pour exposer ceux qui mentent sur les demandes d'asile - 3
Le Département norvégien de l’immigration (UDI). Photo Norvège Aujourd’hui Médias

La Direction de l’immigration (UDI) et l’Unité de la police de l’immigration (PU) utiliseront la haute technologie pour exposer les demandeurs d’asile et les étrangers qui mentent et trichent sur leurs demandes.

Le ministre de l’Immigration Sylvi Listhaug (Frp) a présenté mardi un nouveau système de suivi des demandes d’asile, où tous les demandeurs d’asile à leur arrivée seront rassemblés dans une grande zone d’accueil.

Kaja Gade Kjerschow de l’UDI a travaillé sur les plans d’un nouveau centre d’arrivée.

« Nous obtiendrons une meilleure qualité et un meilleur contrôle en passant plus de temps avec eux dès leur arrivée dans le but d’éviter les erreurs plus tard dans le processus », a-t-elle déclaré à Aftenposten. En collaboration avec les experts de l’UDI, la police analysera les informations, clarifiera l’identité et préparera d’autres entretiens avec le demandeur d’asile.

Lors de la nouvelle réception, des experts seront réunis pour analyser et recueillir des informations afin de vérifier l’identification et de rechercher l’historique numérique de la personne. Gade Kjerschow dit que, de cette façon, nous pouvons détecter si la personne peut présenter un risque pour la sécurité et si la police et les services de sécurité devraient être impliqués.

Ces dernières années, le principal défi de l’UDI est l’identification, environ 10 pour cent des demandeurs d’asile ont un passeport lorsqu’ils arrivent en Norvège, écrit le journal.

Afin d’utiliser l’historique numérique et les empreintes pour recueillir des informations afin de vérifier l’identité du demandeur et l’historique de l’asile, une autorisation prolongée est nécessaire.

Le ministère de la Justice a publié un nouveau projet de loi en janvier, qui suggère des visites de routine, une cause probable des écoutes téléphoniques des téléphones portables et l’accès au stockage multimédia numérique des demandeurs d’asile. Le ministère déclare qu’il travaille toujours à un suivi de la consultation.

© NTB Norway.mw / La Norvège aujourd’hui