Des manifestants indépendantistes applaudissent devant le parlement catalan, à Barcelone, en EspagneDes manifestants indépendantistes applaudissent devant le parlement catalan, à Barcelone, en Espagne, le vendredi 27 octobre 2017. Les législateurs catalans ont voté vendredi la sécession de l’Espagne, peu de temps avant que le Sénat espagnol n’approuve une demande du gouvernement central de prendre le contrôle direct des affaires de la Catalogne .((Photo AP/Emilio Morenatti)

C’est le lendemain en Catalogne. La région espagnole s’est réveillée sans autonomie et sous le contrôle de Madrid une demi-journée après que la région se soit déclarée indépendante.

Vendredi, le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy et son gouvernement ont pris la mesure drastique de déployer les dirigeants régionaux catalans, de dissoudre l’assemblée régionale et de fixer de nouvelles élections pour le 21 décembre.

L’objectif est de mettre un terme aux revendications des séparatistes catalans de se détacher de l’Espagne et de restaurer ce que Rajoy appelle la « normalité ».
La prise de contrôle officielle a eu lieu samedi à 09h00, alors que le gouvernement de Madrid a publié une annonce que les dirigeants régionaux avaient été affectés. Cela signifie que Rajoy a succédé au président de la région, Carles Puigdemont.

A Madrid, de nombreuses manifestations ont eu lieu samedi pour protester contre la déclaration d’indépendance de la Catalogne.

Il a été adopté par 70 des 135 représentants au total à l’assemblée régionale. Dix ont voté contre, deux étaient neutres, tandis que les autres ont boycotté le vote.

En Catalogne, la déclaration d’indépendance est fortement contestée.

Le plus grand groupe séparatiste, l’ANC, a exhorté les fonctionnaires à ne pas prendre d’ordres de Madrid et à exercer une résistance passive à la prise de pouvoir.

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