Députés travaillistes, Tadjik et Giske. Photo : La Norvège aujourd’hui (Stortinget.no)

Tadjik a lu à haute voix les allégations contre Giske

Le chef adjoint travailliste Hadia Tajik a apparemment surpris tout le monde lors de la réunion du comité central du Parti travailliste en lisant à haute voix les allégations de harcèlement sexuel contre son collègue chef adjoint Trond Giske.

Plusieurs membres auraient fortement réagi à cela, selon VG.

Les sources du journal déclarent que le discours de Tadjik rompt avec la stratégie du leader travailliste, Jonas Gahr Støre, selon laquelle il ne faut pas discuter de cas individuels lors de la réunion du comité central car il y a encore des incertitudes concernant plusieurs des plaintes.

Selon les sources de VG, deux des lanceurs d’alerte ont demandé au Tadjik de lire à haute voix les allégations afin de forcer le comité central à décider de l’avenir de Giske.

D’autres pensent que cela met Trond Giske, qui est en arrêt maladie, dans une situation impossible car il n’est pas présent à la réunion et ne peut donc pas se défendre contre les déclarations que Tadjik a lues à haute voix.

Giske a temporairement démissionné de son poste de chef adjoint du travail et réfute certaines des allégations portées contre lui comme étant inventées. De nombreux dirigeants travaillistes pensent qu’une grande partie de l’arrière-plan de la situation actuelle est la lutte pour le pouvoir en cours au sein des travaillistes entre Giske, Tadjik et Støre.

© NTB Norway.mw / La Norvège aujourd’hui