NéeNé.Photo: pixabay.com

Depuis le début de la tenue de registres il y a 50 ans, la Norvège a connu une baisse constante des taux de mortalité infantile mortinaissance. L’année dernière, la Norvège a subi 180 décès d’enfants mort-nés ; le taux de mortalité mort-né le plus bas jamais enregistré.

Jamais auparavant il n’y a eu si peu de jeunes âmes perdues en un an. En 1967, 14 naissances potentielles ont été déclarées mort-nées pour 1000 naissances vivantes. L’année dernière, la Norvège n’a enregistré que trois morts-nés pour mille accouchements.

Le docteur Kristine Marie Stangenes, médecin en chef du registre des naissances de l’Institut national de santé publique (Folkehelseinstituttet), a commenté les niveaux historiques de décès de mort-nés signalés en Norvège, en disant; « Bien que l’incidence des malformations congénitales en Norvège soit beaucoup plus faible, avoir un enfant mort-né est évidemment une énorme tragédie pour ces familles affligées. »

Le docteur Stangenes ajoute que le suivi prénatal et les bilans de santé réguliers pendant les neuf mois de grossesse sont essentiels pour la détection précoce des risques et anomalies possibles pendant la grossesse.

Ces mesures de santé proactives, ainsi qu’une bonne nutrition, l’abstinence de drogues, de tabac et d’alcool et une meilleure sécurité à la maison contribuent toutes à aider à réduire les taux de mort-nés.

Le taux de natalité de la Norvège a également diminué régulièrement pendant sept années consécutives. Un taux de natalité de 2,1 enfants par femme est nécessaire pour maintenir une population stable, mais le taux de natalité de la Norvège est maintenant tombé à une moyenne de 1,71 enfant par femme en âge de procréer.

Le registre médical des naissances définit la mort-née ou la mortinaissance comme des enfants qui peuvent être décédés avant le début de l’accouchement ou qui sont décédés pendant le processus d’accouchement.

Les pays nordiques sont considérés comme le « Gold Standard » au monde en matière de taux de survie néonatale.

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