BrexitLe secrétaire d’État britannique à la sortie de l’Union européenne, Dominic Raab, fait des gestes lors de son discours décrivant les plans du gouvernement pour un Brexit sans accord à Londres, le jeudi 23 août 2018. Le gouvernement britannique déclare qu’il acceptera unilatéralement certaines règles de l’Union européenne et donner aux entreprises de services financiers de l’UE un accès continu au marché britannique afin de maintenir la stabilité si le pays sort du bloc sans accord. (Peter Nicholls / Photo de la piscine via AP)

Les Britanniques vivant dans l’UE pourraient perdre leurs comptes bancaires si la Grande-Bretagne et l’UE n’avaient pas d’accord sur le Brexit », a déclaré le ministre du Brexit, Dominic Raab.

Raab a présenté les 25 premières des quelque 80 notes techniques avec des astuces et des conseils aux entreprises et aux consommateurs sur ce qu’ils doivent faire pour se préparer à une violation sans accord, une soi-disant «violation grave».

Le gouvernement a averti les consommateurs britanniques qu’il serait probablement plus long et plus coûteux d’utiliser des cartes de crédit lors de l’achat de produits auprès de l’UE. Les citoyens britanniques vivant dans l’UE pourraient, dans le même temps, perdre l’accès à leurs comptes bancaires, comme indiqué dans les notes. Pour les entreprises, un non-accord signifiera un arrêt de la libre circulation des marchandises, et il y a une exigence de dédouanement, écrit le journal The Guardian.

Il a déclaré lors de la présentation que la Grande-Bretagne avait accumulé un stock de plus de 200 types de médicaments pour une période de trois mois et que les autorités, en coopération avec les sociétés pharmaceutiques, sécuriseraient les stocks pendant six semaines supplémentaires.

Raab a déclaré qu’il était «toujours sûr» de conclure un bon accord avec l’UE et a montré que Londres et Bruxelles étaient d’accord sur environ 80% des cas de Brexit.

Cependant, le passage de la frontière entre l’Irlande du Nord et l’Irlande n’est pas résolu.

Raab fournira les notes techniques restantes au cours des prochaines semaines.

Le Royaume-Uni et Bruxelles espèrent pouvoir parvenir à un accord d’ici octobre, lui laissant le temps d’être ratifié au Parlement de Londres et dans les différentes assemblées nationales des États membres de l’UE avant le 29 mars.

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