La diversité politique dans la marche aux flambeaux contre les fermes à fourrure

Les conservateurs, le Parti du progrès et les travaillistes figuraient parmi les partis politiques représentés sous la marche aux flambeaux de NOAH contre l’élevage des fourrures. Plusieurs milliers de personnes se sont réunies dans plus de 20 villes du pays pour soutenir l’arrêt de l’industrie en Norvège.

– La marche de cette année est une célébration du fait que l’interdiction proposée de l’industrie de la fourrure sera traitée cette année – alors que tous les participants veulent donner aux politiciens un message clair selon lequel l’interdiction doit être introduite sans plus tarder, a déclaré le chef de NOAH, Siri. Martinsen, dans un communiqué de presse.

Devant le Parlement norvégien samedi soir, les conservateurs ont lancé pour la première fois des appels concernant le marquage aux flambeaux.

– Il est évident qu’une société civilisée, comme l’est le Norvégien, considère le bien-être animal au sérieux et dit non à l’élevage d’animaux à fourrure. Nous y parviendrons ensemble, déclare Henrik Asheim (conservateurs). Il a été rejoint par les autres partis gouvernementaux.

– La législation est en route. La date limite est fixée. L’industrie volonté être fermé, dit Sveinung Rotevatn (libéraux).

-Les animaux à fourrure dans des cages sont tout simplement incompatibles avec un bien-être animal adéquat, déclare Stine Margrethe Olsen (Parti du progrès).

Le porte-parole industriel du Labour, Terje Aasland, a souligné dans son appel que le temps de garder les animaux sauvages dans des cages est définitivement révolu.

– Maintenant, la dernière partie du travail doit être accomplie. Le message doit être fort et clair – nous ne pouvons plus hésiter, ni nous attarder. Nous avons besoin des agriculteurs pour produire des aliments durables. Mais nous n’avons pas besoin des agriculteurs pour garder les animaux sauvages dans des cages, dit-il.

C’est la 15e année consécutive que NOAH organise une marche aux flambeaux contre l’industrie de la fourrure. Cette fois, c’était pour marquer que le gouvernement prépare maintenant une interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure et qu’il maintiendra la pression jusqu’à ce que toutes les cages soient vides.

© NTB scanpix / #La Norvège aujourd’hui