À 11 heures le 11e mois de 1918, la Première Guerre mondiale était enfin terminée.
La guerre mondiale faisait rage depuis plus de quatre ans lorsque le cessez-le-feu a été signé le 11 novembre 1918. L’Europe était en ruines et environ 18 millions de personnes sont mortes.
La phase finale a commencé en août de la même année. Les Alliés ont alors lancé leur offensive finale. Les forces allemandes ont été contraintes de battre en retraite sur le front ouest et se sont retirées à l’automne des Flandres et de la majeure partie de la France.
Les Allemands ont reconnu que la guerre ne pouvait pas être gagnée. Les négociations étaient la seule option.
Pourparlers de paix
Le 3 octobre, l’empereur Vilhelm II nomme le prince Max de Bade chancelier.
Le prince avait longtemps soutenu les négociations avec la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis.
Dès le lendemain, le nouveau chancelier a contacté le président américain Woodrow Wilson pour demander des entretiens.
Les Alliés exigent que l’Allemagne se rende sans conditions et que l’empereur abdique.
Le 3 novembre, l’Autriche-Hongrie, l’une des puissances dites centrales à laquelle l’Allemagne s’était alliée, capitula.
Troubles en Allemagne
Dans le même temps, l’étincelle de la révolution a été allumée en Allemagne. Les marins se sont rebellés à Kiel et les troubles se sont propagés de ville en ville.
Les officiers français reçurent alors l’ordre de garantir un loyer gratuit aux plus hauts diplomates allemands.
Le 7 novembre à 08h30, un cessez-le-feu est entré en vigueur à La Capelle dans le nord de la France, près de la frontière avec la Belgique. Le cessez-le-feu a permis à une délégation allemande, dirigée par Mattias Erzberger, d’entrer en territoire allié.
Les diplomates allemands se sont rendus en train dans une zone forestière isolée à Compiègne dans le nord de la France pour rencontrer le général Ferdinand Foch, chef des forces alliées.
Négociations dans un wagon
Foch a rencontré la délégation allemande à 9 heures du matin du 8 novembre à bord d’un wagon de train garé sur une voie de garage dans les bois.
Il a demandé s’ils étaient prêts à conclure un cessez-le-feu. Un membre du personnel a lu une liste de conditions sur lesquelles les Alliés s’étaient mis d’accord à Versailles quatre jours à l’avance.
Un messager a été envoyé au général Felt Marshal Paul von Hinderburg, qui dirigeait les forces allemandes, pour demander un mandat pour conclure l’accord de cessez-le-feu.
Le messager atteignit le leader allemand en Belgique le lendemain. À cette époque, l’empereur Vilhelm II avait déjà abdiqué et l’activité révolutionnaire en Allemagne battait son plein.
Le cessez-le-feu a été conclu
Le messager revint dans l’obscurité de la nuit le 10 novembre. Il avait reçu le mandat. Les négociations ont repris et un projet de cessez-le-feu a été revu par article.
Les discussions ont duré trois heures. Ensuite, une version finale a été publiée à 05h20 le matin du 11 novembre.
L’accord de cessez-le-feu est entré en vigueur à 11 heures le même jour, accompagné de trompettes le long des plusieurs centaines de kilomètres de lignes de front.
Célébrations dans les rues
Dans les tranchées, la nouvelle fut reçue en partie avec incrédulité, en partie avec soulagement. Des célébrations spontanées ont éclaté dans des villes comme Paris, Londres et New York. Les cloches de l’église sonnaient pour la paix. Les gens dansaient dans les rues.
Un accord de paix définitif est signé à Versailles en juin 1919.
Mais en Allemagne, il y avait aussi un sentiment de colère et d’humiliation face au résultat. La rivalité entre les grandes puissances se poursuit.
© NTB scanpix / #La Norvège aujourd’hui
Passionnée par la culture nordique, par la nature, par l’écriture, voici que j’ai réunie mes passions dans ce site où je vous partage mes expériences et mes connaissances sur la Norvège spécialement. J’y ai vécu 2 ans entre 2015 et 2017, depuis les décors me manque, la culture me manque. Bonne lecture.