Un homme inculpé à la bombe condamné à quatre semaines de prison

L’homme qui est inculpé pour avoir envoyé une bombe à la maison de police de Ski est détenu pendant quatre semaines par le tribunal de district de Halden. Il a fait appel de la décision sur-le-champ.

L’homme d’une quarantaine d’années a été déféré devant le tribunal de district de Halden samedi après-midi, où l’accusé s’est opposé à l’emprisonnement. La juge du tribunal de district, Pia Skjørshammer Klafstad, partage l’opinion de la police selon laquelle il existe des motifs raisonnables de soupçonner l’homme d’être derrière la bombe qui a été envoyée à la police à Ski mercredi.

– Le tribunal constate qu’il est probable que l’écriture manuscrite des auteurs présumés figurait sur l’emballage, selon l’ordonnance du tribunal.

Le tribunal de district fit donc droit à la demande de la police selon laquelle l’accusé devait être détenu pendant quatre semaines, avec une interdiction de recevoir des lettres et des visites et qu’il devait être maintenu en détention à l’isolement pendant les deux premières semaines.

– Le suspect a été arrêté hier et l’affaire en est à ses débuts. L’affaire concerne une infraction très grave et la police n’a pas exclu d’autres arrestations dans l’affaire. La police s’efforce de clarifier la portée de l’affaire, le rôle de l’accusé et de tout complice potentiel ou autrement impliqué, poursuit le jugement.

L’accusé a immédiatement fait appel de la décision devant la Cour d’appel.

Persécuté par la police

La réunion de la prison devait commencer à 16 heures mais a été retardée d’une demi-heure car l’accusé a été envoyé aux urgences, selon VG. La réunion s’est tenue à huis clos.

L’homme accusé a été inculpé par la police jeudi soir mais n’a été arrêté que vendredi après-midi au centre commercial Skedsmo à Akershus. Avant la tenue de l’audience du tribunal samedi, il était important pour l’homme d’informer qu’il ne s’opposait pas à l’arrestation, mais s’est porté volontaire après qu’un accord ait été conclu avec l’avocat de la police, écrit VG.

L’accusé a été nommé pour sa défense l’avocat John Christian Elden. Selon Elden, son client n’a pas reconnu l’infraction.

– Il n’a pas consenti à l’emprisonnement et se croit persécuté par la police au cours des dix dernières années, commente Elden samedi à NTB.

Escouade anti-bombe

L’alerte a été donnée au commissariat de Ski alors qu’un colis devait être ouvert mercredi matin. Un employé soupçonnait que quelque chose n’allait pas. L’escouade antibombe de la police est arrivée sur place environ 45 minutes plus tard et a choisi de tirer sur le colis pour le rendre inoffensif.

La police déclare que l’objet était une bombe réelle destinée à blesser des personnes, même si elle n’était pas fabriquée de manière professionnelle.

La police a commencé très tôt à enquêter sur ce qu’elle appelait des candidats avec un modus operandi correspondant, ce qui a rapidement réduit le nombre de suspects. Jeudi, la police a porté plainte contre l’homme qu’elle a arrêté vendredi.

– Nous savions qui était derrière l’alerte à la bombe jeudi soir, et il a ensuite été formellement inculpé. Nous ne pouvions cependant rien faire avant qu’il ne soit appréhendé, a déclaré le procureur de la police, John Skarpeid, à NTB.

Grande action policière

Vendredi soir, la police s’est déplacée dans une grande action vers la résidence de l’homme inculpé à Skedsmo sur Romerike, avec l’équipe de déminage, les pompiers et les services de santé. La crainte d’éventuels pièges mis en place par les accusés a entraîné une forte affluence des services de secours.

Les voisins ont été évacués et une grande zone autour de l’immeuble a été bouclée. Tard dans la nuit de vendredi, la police a notifié que les résidents évacués pouvaient rentrer chez eux. A 21h45, la brigade antibombe a quitté la résidence les mains vides.

L’accusé est bien connu de la police depuis des rencontres antérieures, notamment pour des menaces contre la police et la justice, annonce le district de police de l’Est dans un communiqué de presse. À NRK, Skarpeid a déclaré que l’homme avait déjà été reconnu coupable d’avoir marqué à la fois le tribunal de Romerike et le poste de police local plus tôt cette année.

© NTB scanpix / #La Norvège aujourd’hui