moniteur de chevilleMoniteur de cheville.Photo : Håkon Mosvold Larsen / NTB scanpix

Kjell Ingolf Ropstad (KrF), ministre de l’Enfance et de la Famille, réagit au fait que l’initiative sur l’utilisation de bracelets à la cheville sur les auteurs de crimes violents est trop rarement utilisée.

Il a passé en revue les cas où les auteurs sont condamnés à porter le dispositif qui est un bracelet électronique à la cheville qui envoie des alertes si la personne condamnée s’approche de ceux qui ont été victimes de violence, écrit VG.

Six ans après la mise en place du dispositif, seules 16 personnes ont été condamnées à l’endroit des appareils, dont seuls quatre hommes les utilisent aujourd’hui.

« Nous nous attendions à ce que cet outil soit utilisé de manière agressive pour protéger l’un des groupes les plus vulnérables du pays : les femmes qui vivent dans la peur constante que les hommes les retrouvent et les battent à nouveau. Mais la réalité est une autre », déclare Ropstad.

Les chiffres que le média VG a reçus de Kripos montrent que 446 personnes vivaient à des adresses bloquées fin 2017.

« J’ai moi-même rencontré des femmes qui vivent comme ça. Ils décrivent que leur vie quotidienne est vécue en regardant par-dessus leurs épaules et vivent dans la peur constante que les hommes les retrouvent et se vengent après avoir été condamnés », explique le sommet du KrF.

Il pense qu’il s’agit de l’un des plus grands défis du pays en matière d’égalité des sexes et déclare que la police, le parquet et les tribunaux seront informés qu’une utilisation accrue du dispositif de surveillance est attendue.

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