Plus de gens meurent à la maison plutôt qu’à l’hôpital

Plus de patients meurent chez eux qu’auparavant, et l’aide de Fransiskushjelpen s’attend à ce que ce nombre ne fasse qu’augmenter.

Depuis 40 ans, la fondation catholique à but non lucratif gère un soi-disant hospice à domicile pour les patients mourants à Oslo.

«Cette année, nous avons constaté une forte augmentation du nombre de patients qui meurent à domicile», déclare Saskia Berdahl, administratrice chez Fransiskushjelpen.

Jusqu’à présent cette année, 73 des patients de Fransiskushjelpen sont décédés chez eux, soit une augmentation de 28% par rapport à l’année dernière. Le chiffre devrait encore augmenter avant la fin de l’année, estime la fondation.

Berdahl pense qu’il y a plusieurs raisons pour lesquelles plus de gens meurent chez eux à leur propre discrétion. La ministre de la Santé publique Sylvi Listhaug (FrP / Parti du progrès) souhaite que plus de gens aient cette opportunité, au lieu de mourir à l’hôpital. Selon Berdahl, la compétence des services à domicile de la commune s’est accrue, alors que dans le même temps plusieurs personnes expriment le désir de mourir chez elles.

«Nous savons qu’il y a une vague de vieillissement. Nous continuerons probablement à connaître une augmentation de la mortalité à domicile », a déclaré Berdahl dans un communiqué de presse.

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