Ministre de l'Éducation et de l'Intégration Guri Melby (Parti libéral)Ministre de l’Éducation et de l’Intégration Guri Melby (Parti libéral).Photo : Vidar Ruud / NTB scanpix

Les groupes de réfugiés et d’immigrants en Norvège sont soumis à un contrôle, à des pressions et à des menaces étendus de la part du régime de leur pays d’origine, selon un récent rapport.

L’analyse sociale de Proba a examiné cinq groupes : les Érythréens, les Éthiopiens, les Ouïghours, les Tchétchènes et les Turcs, écrit Vårt Land.

Le rapport conclut que ces groupes sont soumis à des pressions et à un contrôle politiques, avec des demandes plus ou moins explicites de s’abstenir d’activités d’opposition dirigées contre les autorités du pays d’origine.

Cela se fait de diverses manières, par exemple, l’exclusion des contextes religieux, culturels et sociaux en Norvège. Il peut y avoir des menaces contre les réfugiés en Norvège ou des sanctions contre les membres de la famille dans le pays d’origine, y compris des arrestations ou la perte de droits. En outre, il peut s’agir d’être discrédité, lorsque la réputation de la personne est entachée dans l’environnement de l’exil ou vis-à-vis des autorités norvégiennes. Ou, des personnes peuvent se voir refuser des documents ou des services consulaires dans les missions étrangères.

De cette façon, le régime du pays d’origine fera taire les critiques tout en conservant le pouvoir et l’influence dans les communautés en exil.

Le rapport a été commandé par le ministère de l’Éducation et de la Recherche. Le ministre de l’Éducation et de l’Intégration Guri Melby (V) a qualifié les conclusions de très sérieuses et a annoncé plusieurs mesures qui impliqueront davantage de ministères cet automne.

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