Onze nouveaux cas de coronavirus muté anglais découverts en Norvège - 3

L’Institut national de la santé publique (FHI) a découvert onze nouveaux cas de la variante anglaise du coronavirus en Norvège. Les personnes infectées sont arrivées du Royaume-Uni en Norvège en décembre ou sont des contacts de ces voyageurs.

Sur les onze nouveaux cas, quatre ont été détectés à Rogaland, trois à Viken et quatre à Oslo.

Cinq cas de la nouvelle variante du virus ont déjà été détectés en Norvège, donc un total de 16 cas ont été détectés en Norvège à ce jour.

Cette variante du virus, appelée VOC 202012/01, serait liée à une augmentation rapide des cas dans le sud-est et l’est de l’Angleterre ainsi qu’à Londres.

Huit de ces cas sont des contacts étroits de voyageurs, et trois se sont même rendus au Royaume-Uni.

Tous les contacts étroits, à l’exception d’une personne, sont des membres du ménage de voyageurs du Royaume-Uni. Les voyageurs sont venus en Norvège en décembre.

La variante ne semble pas présenter de plus grand risque de maladie grave, d’après ce que sait maintenant la FHI.

« Pas étonnant »

«Nous menons actuellement des analyses continues pour identifier les virus porteurs de mutations et pour déterminer si nous avons plus de cas avec la variante du virus britannique.

«Les personnes concernées seront suivies par la municipalité dans laquelle elles se trouvent», a indiqué le directeur du département de la FHI Line Vold.

«Le virus est maintenant répandu dans certaines parties du Royaume-Uni, et il n’est donc pas surprenant que les voyageurs de ces régions soient infectés par cette nouvelle variante du virus», a-t-elle déclaré.

Jusqu’à présent, la nouvelle variante a été détectée en Suède, au Danemark, en Islande, en Allemagne, aux Pays-Bas, en France, en Italie, en Espagne et au Portugal.

Au Danemark, 86 cas au total ont été détectés avec la nouvelle variante du virus et représentent désormais un peu plus de 2% des personnes infectées.

Des mesures plus fortes

«Nous suivons de près la situation et nous voulons retarder la propagation autant que possible», a ajouté Vold.

Elle a noté que si cette variante du virus se généralisait, cela pourrait rendre l’épidémie plus difficile à contrôler.

«Dans ce cas, il faudra utiliser des mesures plus fortes pour maintenir les taux d’infection bas», a averti Vold.

© NTB Norway.mw / #La Norvège aujourd’hui