Sondage d'opinion de mars: les Verts, les Libéraux et les Démocrates Chrétiens sous le seuil des élections - 3

Pour la première fois en près de deux ans, le Parti vert (OMD) est en dessous du seuil moyen électoral de mars. Le déclin se poursuit également pour le Parti libéral (V) et les chrétiens-démocrates (KRF).

Selon le «sondage des sondages», le Parti vert a reçu 3,6% de soutien en mars, contre 4,5% en février. La diminution de 0,9% se situe dans la marge d’erreur.

Le parti, qui tient une réunion nationale ce week-end, a lentement mais sûrement chuté dans les sondages d’opinion depuis le sondage record de 6,7% en septembre 2019.

Mais le parti n’a pas été en dessous du seuil électoral depuis avril de la même année.

Les conservateurs au sommet

La tendance à la baisse se poursuit pour le Parti libéral et les chrétiens-démocrates. Les chrétiens-démocrates ont obtenu 3,1% de soutien, en baisse de 0,1% par rapport à février, tandis que le Parti libéral a obtenu 2,9%, contre 3,2% en février.

En revanche, le Parti Rouge (R) a franchi le seuil par une bonne marge et est passé de 3,9% en février à 4,5% en mars.

À l’autre bout de l’échelle, les conservateurs (H) sont le plus grand parti avec 24% de soutien. Le résultat est toujours en dessous de la moyenne de février, lorsque le parti a reçu 25,6%.

Cependant, le Parti travailliste (AP) est en train de grimper de 21,4% en février à 22,1% en mars.

Le Parti du centre (SP) s’arrête à 19,3%, tandis que le Parti de la gauche socialiste (SV) a légèrement augmenté de 7,4% à 7,7%.

Faible «effet Sylvi» pour Progress Party

Pour le Parti du progrès (FRP), l’effet attendu de la prise de fonction de Sylvi Listhaug à la tête du parti est actuellement assez modeste.

Le parti s’est retrouvé à 9,7% de soutien, en hausse de 1,2% par rapport à février. Le résultat est encore loin du soutien de 15% d’il y a un peu plus d’un an.

Si les tendances de l’enquête suivent le rythme, la composition du parlement norvégien pourrait être très différente cet automne.

Le Parti libéral et les démocrates-chrétiens perdraient probablement un total de douze représentants sur 16, le Parti du progrès en perdrait neuf, tandis que le Parti rouge passerait de un à huit représentants.

La marge d’erreur est comprise entre 0,4% et 0,9%.