Sous la menace? Le saumon sauvage et le renne considérés comme de nouveaux candidats pour la Liste rouge des espèces de Norvège - 3

La situation du saumon sauvage et du renne sauvage pourrait être classée comme quasi menacée. Les experts envisagent de modifier leur statut sur la nouvelle Liste rouge pour 2021, qui sera publiée à l’automne.

La banque de données sur les espèces a ouvert l’accès aux évaluations préliminaires de la Liste rouge norvégienne des espèces.

La liste est révisée tous les six ans. Dans le matériel présenté, les experts suggèrent que le statut du saumon sauvage et du renne sauvage devrait être amélioré en «quasi menacé».

Déclin de la population

Il y a eu un déclin de la population de rennes sauvages. La totalité de la population de rennes sauvages de Nordfjella a été abattue en raison de la tremblante, maladie mortelle.

Les animaux seront également abattus dans le Hardangervidda pour limiter l’infection. Dans le même temps, les habitats des animaux sont sous pression lorsque les habitats naturels et les zones d’alimentation sont surpâturés et divisés en raison du développement.

Pour le saumon sauvage, il y a aussi une baisse, selon le rapport. Le saumon d’élevage est la plus grande menace.

«Les poux du saumon et les saumons d’élevage échappés sont considérés comme des menaces pour les stocks instables», écrivent les experts. Pour les autres stocks, la menace est plus stable.

Le saumon sauvage fraye dans environ 450 rivières le long de la côte du pays. Entre 1983 et 2019, le nombre de saumons adultes revenant de la mer a diminué de moitié.

91 experts

Environ 23 000 espèces doivent faire l’objet d’une évaluation préliminaire. La conclusion finale arrive en novembre et remplacera la liste actuelle, qui date de 2015.

«Cela signifie que quiconque le souhaite peut voir les résultats préliminaires. La banque de données sur les espèces le fait pour que tous ceux qui pourraient avoir des informations supplémentaires sur l’espèce aient la possibilité de contribuer », a déclaré Snorre Henriksen, le chef de projet de la liste rouge des espèces de la banque de données sur les espèces.

Plusieurs comités avec un total de 91 experts sont impliqués dans les travaux d’évaluation de la nécessité de faire figurer les espèces sur la liste rouge.

Les entrées sont acceptées jusqu’au 2 mai.