La Norvège survivrait-elle à une apocalypse ? Les experts ne le pensent pas - 3

Ce n’est pas trop beau pour la Norvège si Ragnarok arrive…

Quels endroits sur Terre sont les plus susceptibles de traverser un effondrement mondial majeur ? Pas la Norvège, apparemment.

Deux universitaires britanniques, Aled Jones et Nick roi, ont publié une analyse scientifique des endroits qui sont les plus susceptibles de survivre si d’autres s’effondrent – et la plupart d’entre eux sont des îles.

Leur recherche, intitulée « An Analysis of the Potential for the Formation of Nodes of Persisting Complexity », a été publiée dans la revue Durabilité le 21 juillet 2021. Les « nœuds de complexité persistante » sont ce que les chercheurs ont surnommé les nations assez chanceuses pour avoir de grands espoirs de survivre à un effondrement.

Les nations les mieux classées

Selon l’étude, la Nouvelle-Zélande est la plus susceptible de survivre à une apocalypse. Suivent de près la Tasmanie, l’Irlande, l’Islande, la Grande-Bretagne, les États-Unis et le Canada.

Ces pays se sont classés les mieux classés par rapport aux variables définies dans l’étude de Jones et King.

Voici les critères qu’ils ont examinés pour chaque lieu :

  • Le potentiel de s’adapter avec succès à changement climatique,
  • Avoir assez de terre pour cultiver des aliments pour son peuple,
  • Avoir suffisamment capacité énergétique,
  • Étant suffisamment isolé pour empêcher d’autres personnes d’entrer – car il est supposé que ses voisins s’effondreraient.

Comment la Norvège a-t-elle marqué ?

La Norvège a marqué « 9 » points – à titre de référence, la Nouvelle-Zélande en a obtenu 13, tandis que le Danemark et la Suède en ont chacun 8.

La Norvège commence bien – elle est en fait considérée comme la meilleure au monde en termes de potentiel d’adaptation à changement climatique avec succès. Mais les autres variables sont celles où le pays a le plus de difficultés.

Les auteurs ont étudié le fait d’avoir suffisamment de terres pour cultiver des aliments pour ses employés grâce à une « analyse de la capacité de charge ». La Norvège a marqué 2 points ici (la Nouvelle-Zélande, en revanche, en a marqué 5). Jones et King ont souligné la « faible population actuelle de la Norvège de 5,5 millions », mais ont souligné la « très faible fraction des terres agricoles ; 2,7 %. »

Avec une superficie totale de 365 268 km2, cela « signifie que les terres agricoles par habitant sont faibles à 0,002 km2 ». Ainsi, la Norvège ne semble pas avoir de bonnes perspectives si l’on s’attend à ce qu’elle soit pleinement autosuffisante sur le plan agricole. Mais, point positif, la Norvège a «un accès direct aux océans Atlantique Nord et Arctique», selon les universitaires.

Avoir suffisamment capacité énergétique est étudié à travers une « Analyse d’autosuffisance ». Ici, avec 4 points, la Norvège obtient un score supérieur à celui de la Nouvelle-Zélande. Les auteurs attirent l’attention sur les « sources d’énergie indigènes renouvelables et non renouvelables abondantes » et « l’économie de haute technologie moderne avec une capacité de fabrication modérée ».

Étant suffisamment isolé est interrogé par le biais d’une « analyse d’isolement ». La Norvège a un 3 – la Nouvelle-Zélande un 5 – dans cette catégorie. Pour l’explication de la Norvège, les auteurs mentionnent une « connexion terrestre directe avec la masse continentale eurasienne », ce qui n’aide pas le score d’isolement. Mais, ils mettent en évidence la « haute latitude nord », ce qui « signifie qu’elle est éloignée des grands centres de population européens ».

Bien sûr, ces résultats ont été accueillis avec divers degrés d’accord et de désaccord dans la communauté scientifique. Certains experts ont déclaré que les variables importantes n’étaient pas correctement prises en compte et que les îles n’étaient peut-être pas aussi avantageuses que déclaré. En somme, il ne s’agit que d’une étude théorique.

Alors – ikke brouillard espoir (ne perdez pas espoir) ! Sur d’autres listes, la Norvège a des perspectives très positives ; par exemple, c’est #1 sur le Université de Notre DameInitiative mondiale d’adaptation, qui classe les nations en fonction de leur capacité et de leur préparation à s’adapter avec succès au changement climatique.

Source : #NorwayTodayTravel

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